Les Fiches Bricolage

Maçonner

 
LE CHOIX:
Les matériaux de construction se présentent sous des formes très diverses, comme (entre autres) les pavés de béton ou les blocs de béton cellulaire, mais les briques restent le plus fréquemment employées. Elles-mêmes existent aussi sous différents formats et qualités.
 
LES FORMES:
Une brique pleine est, comme son nom l'indique, entièrement "fermée". Une brique creuse est percée de trous parallèles à sa longueur, qui représentent plus de 40% de son volume total. Ceux d'une brique perforée n'occupent que 15 à 40% du volume total.
 
LA DURETE DES BRIQUES:
Selon leur dureté, les briques ne peuvent toutes être destinées aux mêmes usages. Choisissez-les en tenant compte de la fonction du mur: portant ou non, conduit intérieur ou extérieur de cheminée, fondations...(dans ce cas, les pavés autobloquants, résistants et étanches, sont tout indiqués.)
 
  UN PEU DE VOCABULAIRE:
Selon sa surface visible une fois maconnée, la brique est dite en galandage (face visible), en boutisse (bout visible) ou en panneresse (chant visible). Les briques peuvent être coupées selon différents formats nommés demi-brique, quart de brique, trois-quarts de briques, chantignole, et mulot.
 
FORMATS:
Dans le système dit "modulaire", les formats des briques sont basés sur des modules de 10cm, ce qui signifie que chacune de leurs dimensions, augmentée de l'épaisseur d'un joint, égale 10cm ou un multiple de 10cm (par ex., format 19x9x9cm). Il est ainsi facile de calculer le nombre de briques nécessaire. On trouve également d'autres formats dans le commerce, dont les dimensions ne correspondent pas au système modulaire. C'est le cas par exemple des formats "Boerkens", de 18x8.5x6.5cm, et "Rijnvorm", de 18x8.5x5cm, qui sont des modèles fréquemment employés.
 
 
 
LES FONDATIONS:
La maçonnerie est très lourde. Les fondations ont donc pour utilité de prévenir l'affaissement de la construction en répartissant son poids sur le sol, et de retenir l'humidité. Pour des travaux à effectuer au jardin, optez pour des fondations superficielles, c'est-à-dire sur le sol stable et hors gel.
 
LE MATERIAU:
Les fondations peuvent être construites en brique, mais l'on préfère plus généralement le béton. Il peut s'agir soit de béton armé, c'est à dire renforcé par une armature de treillis métallique, soit de béton damé, c'est-à-dire coulé par couches successivement damées.
 
L'EMPLACEMENT:
Pour un muret, l'emplacement des fondations se détermine "à vue d'oeil". Pour construire un appentis, clouez horizontalement des planches au chant bien droit à des piquets plantés dans le sol, et ce à 1m des bords extérieurs de vos futures fondations.
 
LE TERRASSEMENT:
Fixez ensuite, entre ces planches, des cordes délimitant les dimensions de votre ouvrage. Pour vous assurer que cette opération est réussie, vérifiez que les diagonales de la figure obtenue soient d'égale longueur. A l'emplacement des fondations, creusez le sol sur une profondeur de 80 à 90cm.
 
LES DIMENSIONS:
La largeur des fondations est un facteur très important. Elle doit être environ égale à trois fois celle du mur, c'est celle de la brique que vous utiliserez pour vos travaux.
 
LE SABLE:
Déposez, au fond de la tranchée, une couche de sable de 20cm environ, et égalisez-la à la règle afin de la rendre aussi horizontale que possible. Arrosez-la ensuite au jet d'eau. Le sable ainsi tassé et plus compact vous
 
LE COFFRAGE:
Montez maintenant le coffrage. Utilisez pour cela des planches de 10cm de large et 2cm d'épaisseur, que vous fixerez à des piquets. Confectionnez ensuite une armature d'acier, avec de préférence des baguettes de 4 à 5mm de diamètre, disposées dans le sens de la longueur du coffrage.
 
L'ARMATURE:
Placez dessus, perpendiculairement, des baguettes (longueur: environ la largeur du coffrage) distantes entre elles de 15cm, que vous fixerez aux premières avec du fil de fer. Vous pouvez poser cette armature sur de petites pierres ou des blocs de bois, pour éviter qu'elle ne touche le sol.
 
COULER LE BETON:
Préparez le béton, à raison d'une part de ciment pour 2 parts de gros sable et 3 de gravier. Procédez ensuite au coulage. Durant cette opération, remuez le béton à l'aide d'un bâton, afin qu'il se répande bien dans tout le volume du coffrage et sans former de trous.



     
LE BETON
Le béton.r est composé :
' de liant ciment
' d'agrégats (sable et graviers)
' d'eau

Utilisation
Béton maigre
(terrasse, blocs
Béton armé
(dalle de fondation)
Béton armé (linteau, poteau)
Matériaux
Ciment
50 kg
50 kg
50 kg
Sable
80 kg
55 à 60 kg
60 à 65 kg
Gravier
160 kg
110 à 120 kg
95 à 100 kg
Eau
50 litres
60 litres
75 litres
Nature du mélange à obtenir
peu mouillé
gras onctueux
gras assez liquide



LE BETON ARME
Pour augmenter sa résistance, il faut armer le béton. 2 types d'armatures existent :
' les fers ronds en acier de diamètre de 6 à 32 mm.
Ils seront utilisés pour réaliser des poteaux, des fondations.
' Le treillis soudé en fil d'acier.
Il est fourni en rouleau ou à plat..

Il servira à armer une dalle ou une chape. Il pourra être coupé aux dimensions pour une dalle intérieure

Avant de placer le treillis, on installera un isolant (polystyrène) sur un lit de sable recouvert d'une feuille de polyéthylène. Ces 2 éléments contribueront à l'isolation (humidité + déperdition calorique) de la chape.

 


Versez au sol, la quantité de sable sur une couche de 15 à 20 cm d'épaisseur.

Versez, par dessus, la quantité de liant : chaux ou ciment.

Mélangez les 2 composants soigneusement à sec, en retournant des pelletées entières, soit sur place, soit en constituant un nouveau tas à côté.

Une fois le mélange obtenu bien homogène à sec, creusez un cratère d'un diamètre de la moitié du tas conique réalisé. Versez-y de l'eau. Reprendre dans la pelle, et projeter dans le bassin, des pelletées successives de mélange sec, tout autour du tas.

Rajoutez de l'eau jusqu'à ce que la masse semble humide, retournez sur place jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Terminez en faisant des vague-lettes, si les marques restent, votre mélange est mouillé correctement. Si elles s'écroulent, le mélange est trop mouillé.

 


Si vous avez de grandes quantités de béton à préparer, faites-le avec une bétonnière. Branchez l'alimentation électrique à une prise avec terre. Le câble ne devra pas comporter de blessures : n'oubliez pas que vous allez travailler en milieu humide.

Versez l'eau nécessaire au mélange (suivant les quantités des tableaux de mélanges aux pages précédentes). Démarrez la rotation, remplissez ensuite la cuve avec le sable.

Incorporez la quantité de ciment par petite quantité, pour éviter les amalgames.

Ajoutez les graviers, prévoyez une brouette pour recueillir le béton. La cuve, à moins d'être utilisée de suite pour un deuxième mélange, devra être nettoyée à l'intérieur et à l'extérieur, pour éviter tout blocage de la roue dentée d'entraînement de la cuve.

Vous pouvez louer une bétonnière. Les tarifs locatifs sont à votre disposition au BricoService.


COMMANDE DE BETON
Vous pouvez vous faire livrer du béton prémélangé. Afin d'obtenir la quantité néces-saire à vos travaux, vous devez communiquer les éléments suivants :
' la surface et l'épaisseur de la semelle à bétonner
' l'utilisation prévue pour cette dalle ( en pente, ')
' le jour et l'heure de livraison
' la modalité d'accès.

ACCES ET DECHARGEMENT
Le camion bétonnière aura besoin, pour décharger, d'un accès au lieu de coulage. Veillez à tenir compte des dimensions des croquis, pour le passage du camion. La toupie ainsi nommée, pourra livrer, grâce à des tuyaux démontables, le béton à plusieurs mètres de l'arrière du véhicule.

La partie à bétonner devra être dégagée et prête à l'usage. Les coffrages et ferraillages réalisés.

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SECURITE
Portez des gants de protection, le béton est abrasif. Un contact prolongé sur la peau, aura, pour conséquences, l'apparition de crevasses. Ne vous placez jamais derrière le camion dans une zone cachée du rétroviseur, utilisé par le chauffeur pour le recul.
 
LA DESAERATION:
Dès que le béton est en place, donnez des coups de marteau vigoureux en différents endroits du coffrage, afin d'en éliminer les poches d'air. Ceci permet également de tasser la masse de béton frais. Lissez ensuite la surface à l'aide d'une spatule. Laissez durcir plusieurs jours.
 
DALLE DE FONDATION:
Dans certains cas, il est possible de se passer de coffrage et de couler directement une dalle de fondation dans la tranchée. Il faut alors veiller très attentivement à ce que de la terre ne se mélange pas au béton: dans ce cas, celui-ci perdrait beaucoup de sa solidité.

 
UN MUR BIEN DROIT:
Les murs doivent naturellement être bien droits, ainsi que leurs angles et leurs extrémités. Vous devrez donc vous aider d'outils spéciaux, nommés "bois de profil", que vous disposerez à chaque extrémité du mur, leur face lisse rabotée contre la maçonnerie.
 
LA FIXATION DES BOIS DE PROFIL:
Fabriquez-les à l'aide de poutres de 10x7.5cm de section, dont la longueur sera fonction de la hauteur du mur à monter. Munissez-les de supports de bois qui les empêcheront de se déplacer durant le travail. Etayez-les de chaque côté, avec des planches fixées obliquement.
 
HORIZONTALITE:
Les bois de profil doivent être parfaitement verticaux, et leurs supports reposer bien horizontalement sur le sol. Contrôler-les au fil à plomb, pour plus de sécurité sur la face abritée du vent. Lors d'une étape suivante, vous tracerez dessus la hauteur de chaque rangée de briques.
 
LA HAUTEUR DES RANGEES:
La hauteur d'une rangée correspondant à celle d'une brique plus celle du joint. Mais les dimensions des briques peuvent varier lors de leur cuisson. Posez donc 10 briques face à face et calculez leur épaisseur moyenne. Ajoutez-y l'épaisseur du joint. Reportez la mesure obtenue sur une règle.
 
LA LONGUEUR DES BRIQUES:
Vous devrez aligner parfaitement les joints montants (verticaux). Pour ce faire, accôtez d'abord 10 briques, dans la position où elles seront maçonnées, et calculez la longueur moyenne de leur face visible, que vous tracerez, augmentée de l'épaisseur du joint, sur une règle.

 
LA LONGUEUR DU MUR:
Le mur commence généralement par une brique exempte de joint. Les calculs s'effectuant sur la base d'une brique plus un joint, vous devrez, pour calculer la longueur totale du mur, ôter une épaisseur de joint à la somme des longueurs calculées précédemment. Notez le résultat sur la règle.
 
L'HORIZONTALE SUR LES PROFILS:
Tracez sur les bois de profil une ligne horizontale située à la même hauteur pour tous. Pour cela, utilisez une règle plane, sur laquelle sera posé le niveau à bulles, et tracez un trait de crayon juste contre le dessus de la règle. Répétez ce procédé pour chaque bois de profil.
 
L'HORIZONTALE POUR LES RANGEES:
Placez contre le premier bois de profil la règle à mesure verticale sur laquelle sont tracées les hauteurs de rangées, et reportez-les sur celui-ci. Ensuite, sur la règle appliquée contre le profil, reportez exactement le trait horizontal que vous avez tracé sur ce dernier.
 
LES POINTS DE REPERE:
La règle à mesure verticale vous permettra de reproduire précisement les marques indiquant la hauteur des rangées sur les autres profils: briques et joints seront parfaitement horizontaux si vous faites correspondre à chaque fois le trait horizontal du profil et celui de la règle.
 
LE CORDEAU:
Avant de passer à la maçonnerie proprement dite, tendez un cordeau entre les deux bois de profil, et fixez-le à la hauteur des premières marques en le nouant ou en le clouant. Dans ce cas, n'enfoncez pas trop le clou, qui doit rester facile à déplacer d'une rangée à la suivante.
 
LE SCELLEMENT:
Le mortier scelle l'assemblage des briques. Il se compose de liants comme le ciment ou la chaux, de sable et d'eau. Vous avez la possibilité de composer le mélange approprié vous-même ou l'acheter tout prêt, auquel cas il ne vous reste qu'à y ajouter l'eau. 
LE MORTIER PREPARE:
Si vous achetez du mortier préparé, vous serez certain que les proportions du mélange sont toujours identiques. A vous d'y ajouter la même quantité d'eau à chaque fois. Ces mortiers sont utilisés de préférence pour de petits travaux, comme les réparations par exemple.
 
LA PREPARATION DU MORTIER:
Pour entreprendre de plus gros travaux, la meilleure solution est de louer une bétonnière. Si vous voulez mélanger votre mortier à la pelle, trouvez pour ce faire une surface propre et plane, comme le sol du garage ou une grande plaque d'isorel. N'en faites pas trop en une fois.
 
PROPORTIONS DU MELANGE:
Pour maçonner 5m², environ 100 l de mortier sont nécessaires: préparez pour ce faire 150l de mélange, en respectant les proportions suivantes. Pour la maçonnerie simple à base de briques: ciment:1, chaux:0.5, et sable:4.5. Pour une maçonnerie de briques étanche: ciment:1, chaux:0.25, sable:2.5
 
LE MELANGE:
Versez d'abord le sable en tas. Ajoutez les pelletées de chaux. Mélangez à la pelle, en replaçant toujours le mélange des bords au sommet du tas. Le mélange est prêt lorsqu'il a pris une coloration bien homogène.
 
 
L'EAU:
Aplatissez légèrement le tas et creusez-le, en forme de cratère dans lequel vous verserez l'eau. A la pelle, jetez dans l'eau le mélange qui se trouve sur les bords. Continuez jusqu'à obtenir une pâte homogène. Enfoncez la pelle dans le mortier, retirez-la: si une fente se forme, il est prêt à l'emploi.
 
LES CONDITIONS CLIMATIQUES:
Pour maçonner en plein air, on doit tenir compte des conditions climatiques. Il ne faut pas opérer par temps de gel ou de pluies répétées. Si une averse se produisait pendant que vous êtes à l'oeuvre, arrêtez les travaux et couvrez votre ouvrage à l'aide d'une bâche (feuille de plastique par ex.).
 
LE STOCKAGE DES MATERIAUX:
Si vous devez entreposer vos briques pendant quelque temps, ne les laissez jamais à même le sol mais isolez-les en. Posez-les par exemple sur un support fait de poutres et de panneaux de bois. Attention, le gel est l'ennemi n°1 des briques: couvrez-les bien pour éviter qu'elles ne cassent.
 
LA MISE EN OEUVRE DU MORTIER:
Le mortier doit être utilisé dans les 2 heures. Ceci implique qu'il faut l'appliquer rapidement. Munissez-vous donc de briques en quantité suffisante, pour ne pas devoir aller en chercher d'autres en cours de travail. Versez le mortier dans une auge que vous placerez à portée de main.
 
UN TEST:
La bonne adhérence du mortier sur les briques est capitale. Procédez donc à ce test: à la truelle, déposez une couche de mortier sur une brique, et pressez celle-ci contre une autre brique. Séparez-les au bout d'une minute: si le mortier est également réparti sur chacune d'elles, vous pouvez commencer.
 
L'ADHERENCE:
L'adhérence peut être médiocre parce que les briques sont trop sèches: elles doivent être humidifiées, de préférence la veille des travaux. Leur structure peut aussi être telle qu'elles n'absorbent pas suffisamment l'eau du mortier. Dans ce cas, réduisez la proportion de chaux de votre mélange.

 
APPLICATION DU MORTIER:
Appliquez du mortier, sur la longueur d'une brique, là où vous poserez la première. La couche doit être plus épaisse que le joint prévu. Avec la pointe de la truelle, tracez quelques entailles en biais dans la couche de mortier.
 
MISE EN PLACE DE LA BRIQUE:
Placez la brique contre le bois de profil, sa surface bien parallèle au cordeau de guidage. Faites-la glisser de gauche à droite dans le mortier, pour bien la mettre en place. Récupérez à la truelle l'excédent de mortier et rejetez-le dans l'auge.
 
LA DEUXIEME BRIQUE:
Déposez du mortier contre la face verticale de la première brique, en couche un peu plus épaisse que le joint montant prévu. Faites aussi glisser la deuxième brique latéralement dans le mortier, placez-la et frappez-la de la pointe de la truelle: elle doit être parallèle au cordeau, à 1mm de distance.
 
LA DEUXIEME RANGEE:
Une fois la première rangée maçonnée, la règle à mesure horizontale vous servira à placer la deuxième. Pour cela, reportez à la craie (le crayon étant parfois difficile à éliminer) sur les briques de la première rangée l'emplacement exact de celles de la suivante, à l'aide de la règle.
 
LE MUR INCLINE:
Une des fautes les plus couramment commises lors des tout premiers travaux de maçonnerie consiste à poser les briques en position inclinée. N'oubliez donc pas de vérifier régulierement, avec une règle plane, que votre ouvrage est bien vertical.

 
LES BRIQUES BOMBEES:
Si certaines briques sont bombées, ou présentent un volume irrégulier, posez-les face creuse sur le dessus, leurs extrémités dans l'alignement du cordeau: ceci vous permettra de placer correctement les rangées suivantes.
 
LA TRUELLE:
Il est nécessaire de toujours utiliser une truelle appropriée. Droitiers et gauchers doivent s'assurer qu'ils choisissent le modèle qui leur convient. Les premiers maçonneront plus facilement de gauche à droite, les seconds dans l'autre sens.
 
LES JOINTS:
Si vous devez interrompre vos travaux, grattez d'abord les joints avec la truelle à joints, sur une profondeur de 1.5 à 2cm. Il faut naturellement que le mortier n'ait pas trop durci. N'oubliez pas non plus les joints courts des extrémités du mur, placés contre les bois de profil.


     
LE MORTIER DE CIMENT
Le mortier est composé :
' d'un liant (ciment ou chaux)
' de sable
' d'eau Il est résistant, imperméable et à prise rapide..

Utilisation
Pose de briques et blocs
Mortier de chape
Matériaux
Ciment
50 kg
50 kg
Sable
120 à 130 kg
180 kg
Eau
50 litres
50 litres
Nature du mélange à obtenir
onctueux
pâteux



LE MORTIER DE CHAUX
Il est d'un durcissement long.
Il est utilisé comme enduit.

Chaux
Sable
Eau
Nature du mélange à obtenir
40 kg
110 à 120 kg
50 litres
onctueux

LE MORTIER BATARD
Il mélange chaux et ciment, augmentant sa facilité de mise en oeuvre. C'est le juste milieu entre le mortier de ciment et le mortier de chaux.

Utilisation
Corps d'enduit
(sous-couche d'enduit)
Enduit de finition
Matériaux
Ciment
50 kg
25 kg
Chaux
40 kg
40 kg
Sable
40 kg
40 kg
Eau
75 litres
50 litres
Nature du mélange à obtenir
presque liquide
onctueux

 
COUPER LES BRIQUES:
Vous devrez couper certaines briques. Posez la brique bien à plat, placez le couteau de briqueteur à l'emplacement de la découpe et frappez le avec le marteau: la brique se cassera net à l'endroit voulu. Ou bien entaillez, avec le couteau, la découpe voulue et cassez la brique d'un coup.
 
LA MEULEUSE D'ANGLE:
Pour raccourcir les briques, vous pouvez encore vous servir d'une meuleuse d'angle ou, pour de petites quantités, d'une perceuse équipée d'un disque à découper la pierre. Ne négligez pas les précautions nécessaires: portez absolument des lunettes de sécurité.

 
LES "MULOTS":
Les briques de demi-épaisseur sont nommées "mulots". Pour les découper, on enlève de petites quantités de matière au marteau de maçon, en faisant pivoter à chaque fois la brique d'un quart de tour.
 
RACCORDEMENT ET ANGLES:
Le raccordement de 2 murs exige un assemblage solide. Ils doivent être munis d'amorces de raccordement, c'est-à-dire être "amarrés" entre eux par des briques communes. Pour les angles droits, l'appareillage le plus simple est celui dit d'une demi-brique, qui vous dispensera de couper des briques.
 
LE COURONNEMENT:
Pour préserver le sommet du mur et le rendre plus étanche (surtout pour les murs extérieurs, de jardin,...) il faut le munir d'un couronnement, une dernière assise de briques dures, généralement posées debout, chant en parement (visible), et scellées avec un mortier très solide.
 
L'ASSISE:
Pour maçonner l'assise de chant, procédez aussi de gauche à droite. Etalez une couche de mortier sur la dernière rangée, puis enduisez-en aussi la face de la brique, sans déborder sur les côtés: taillez "en biseau" l'excédent. Mettez la brique en place en la faisant glisser dans le mortier.
 
LES FERS:
Si vous devez fixer des chambranles à la maçonnerie, utilisez des crochets (fers) qui devront être "pris" dans les joints de mortier, et distants entre eux d'environ 60cm. Des fers droits peuvent aussi être employés pour renforcer un raccordement entre deux murs.
 
MURS EN GALANDAGE:
De la fonction des murs dépendra naturellement leur épaisseur. Celle-ci est déterminée par le format des briques et l'appareillage employé. Le galandage, par exemple, sert généralement à la construction de cloisons de séparation: les briques sont disposées de chant, face visible.
 
LES MURS EN DEMI-BRIQUE:
Les murs en demi-brique sont recommandés pour la construction de cloisons intérieures (toilettes, placards) ou de petites dépendances (garage, appentis). Montés en panneresses à plat, ils ont la largeur d'un bout. Ils sont assez faciles à maçonner sans qu'il soit nécessaire de couper trop de briques.
 
LES MURS D'UNE BRIQUE:
Les murs dits "d'une brique" ont pour épaisseur la largeur d'une brique et peuvent fort bien soutenir un plancher ou une poutre. La régulation de l'humidité ainsi que l'isolation thermique sont meilleures que dans le cas précédent, quoique les murs creux obtiennent de meilleurs résultats.
 
LES MURS CREUX:
Il s'agit ici de deux murs distincts et parallèles (d'une demi-brique), entre lesquels l'espace est comblé par un matériau isolant. Ces murs sont amarrés ensemble par des fers. Leur résistance à la charge est comparable à celle des murs pleins.
 
DIRECTION :
Si vous devez monter un mur épais de plus d'une brique, la solution la plus facile consiste à maçonner d'abord, de gauche à droite, la partie avant de la rangée, puis, au retour, sa partie arrière (de droite à gauche). Ceci vous évitera de devoir transporter sans cesse votre matériel.
 
LES APPAREILLAGES:
Ce terme ou encore "l'appareil" désigne l'agencement des briques les unes par rapport aux autres. Le choix d'un appareillage ne doit pas se borner à son aspect esthétique: il joue un grand rôle dans la solidité de la construction et doit donc être adapté à la fonction de l'édifice.
 
LES JOINTS:
Deux joints montants (verticaux) ne doivent jamais se trouver dans le prolongement l'un de l'autre: votre mur s'effondrerait au premier choc sévère. Posez les briques par rangées d'une façon ernée. Confectionnez des joints d'épaisseur régulière, pour garantir la solidité de l'ouvrage. 
LA DEMI-BRIQUE:
L'appareillage d'une demi-brique est tres utilisé. Toutes les briques se présentent en panneresse, c'st-à-dire chant visible. C'est un appareillage très régulier et pour lequel vous devrez peu couper de briques. Il permet des raccordements en angle, en "T" ou en croix. 
 
L'APPAREIL VERTICAL:
Dans l'appareil vertical, les rangées de briques ernent en panneresse et en boutisse. Cet appareil permet les raccordements en angle, en "T" et en croix. Les murs ainsi maçonnés ont pour épaisseur (minimale) la longueur d'une brique.
 
 
LE NETTOYAGE:
Les joints de scellement doivent être creusés de 2cm environ, à l'aide de la truelle à joints, peu après leur mise en place. Brossez soigneusement votre ouvrage à la brosse dure. Eliminez les restes de mortier qui peuvent encore adhérer aux briques, puis mouillez le mur au jet d'eau.
 
LES RESTES DE MORTIER:
Dans le cas où vous ne pourriez enlever ces restes, lavez le mur avec une solution d'acide chlorhydrique (une partie pour 20 parties d'eau). Appliquez cette solution à la brosse sur le mur mouillé (protégez vos yeux). Après quelques minutes, rincez le mur au jet d'eau puissant.
 
LE MORTIER DE REJOINTOIEMENT:
Ce mortier se prépare comme celui qui a servi au scellement, mais sans chaux dans le cas des murs extérieurs. Lorsque vous ajouterez l'eau, veillez à ce qu'il demeure presque "sec" et granuleux au toucher. Si vous en pétrissez un peu entre vos doigts, vous ne devrez pas voir d'eau en suinter.
 
LES JOINTS:
Déposez du mortier sur la taloche et appliquez-la contre le joint horizontal. Remplissez d'abord l'interstice, avec la truelle à joint selon la forme que vous aurez choisie.
 
LES JOINTS MONTANTS:
Pour confectionner les joints montants, prenez un peu de mortier dans la main et glissez-le dans l'interstice, de l'autre main, avec la truelle à joints. Si nécessaire, humidifiez à nouveau le mur. Une fois le rejointoiement terminé, nettoyez le mur à la brosse douce pour en éliminer les restes de mortier.
 
LE CARACTERE DU MUR:
La forme des joints doit être adaptée au caractère de la brique employée. En général, une brique moderne, bien lisse, s'accordera avec des joints également lisses, alors que des briques anciennes, plus irrégulières, seront mises en valeur par des joints rugueux, voire même brossés.
 
LA TEINTE:
Ainsi que nous l'indiquions plus haut, la composition du mortier de rejointoiement doit être aussi proche que possible de celle du mortier de scellement. Si vous désirez obtenir des joints d'une nuance particulière, vous trouverez dans le commerce divers mélanges teintés.
 
LES JOINTS PLEINS:
Des joints pleins donnent au mur un aspect lisse. Ils sont très résistants et se marient bien avec des briques à la surface un peu rugueuse. Ils rendent impossible toute infiltration d'eau dans le mur.
 
JOINTS CREUX OU EN RETRAIT:
Grâce aux effets d'ombre, les joints creux ou en retrait donnent davantage de relief au mur. Sachez qu'ils augmentent la surface poreuse du mur, ce qui le rend plus résistant au gel et à la chaleur, mais ils diminuent un peu la solidité de l'ensemble et sont eux-mêmes assez sensibles à la pluie.
 
LES JOINTS OBLIQUES:
Les joints obliques facilitent l'écoulement de l'eau tout en produisant un bel effet d'ombres et de relief. Ils sont néanmoins assez difficiles à réaliser pour un débutant.

Construire une terrasse

EMPLACEMENT
Une terrasse peut être considérée comme étant un prolongement de la maison. Tenez donc compte de la direction des vents dominants (prévoyez des pare-vent, si nécessaire) et de l'ensoleillement à chaque moment de la journée. Calculez les dimensions de la terrasse, éventuellement à l'aide d'un plan.
 
APLANIR
Une terrasse doit être plate et ne présenter aucune irrégularité. Ce qui n'est pas la même chose qu'un niveau horizontal. Dans ce dernier cas les eaux de pluie stagneraient sur la terrasse. Une terrasse au niveau irrégulier sera très vite endommagée.
 
 
INCLINAISON
Une terrasse doit présenter une certaine inclinaison (1 à 2 cm/mètre) afin de faciliter l'écoulement des eaux de pluie. Son niveau le plus élevé doit rester 3 cm au moins en dessous du seuil d'une porte. Faites en sorte que l'eau s'écoule vers un puisard ou vers le jardin.
 
CREUSER
Délimitez l'emplacement de la future terrasse à l'aide de piquets-répères et de cordeaux. De cette façon vous évitez d'avoir à creuser plus qu'il n'est nécessaire. Creusez une fouille jusqu'à 25 cm de profondeur. Obtenez une profondeur aussi égale que possible. Eliminez les racines éventuelles.
 
HORIZONTALITE
Pour respecter l'inclinaison désirée, vous devez délimiter un plan horizontal à l'aide d'un niveau à bulles et d'un chevron rectiligne ou d'un niveau à fioles. Reportez ce plan avec des piquets enfoncés à 1 m de distance. Puis dessinez la hauteur exacte de la terrasse compte tenu de l'inclinaison.
 
CHAPE DE BETON
Une simple dalle de béton peut servir de terrasse. Mais le béton sert plutôt de chape sur laquelle dalles ou pavés sont posés. Il est coulé dans un coffrage. Un plastic armé évite une évacuation trop rapide de la laitance par le sol. Prévoyez un joint de dilatation en polystyrène entre la maison et la terasse.

 
ARMATURE
Après avoir posé le plastic armé, posez un treillis métallique jusqu'à 3 à 5 cm des bords du coffrage. Ce treillis métallique renforcera la résistance du béton et évitera toute fissure lors de pressions importantes.
 
PREPARER LE BETON
Vous préparez vous-mêmes le béton à l'aide d'une bétonnière. Il doit être juste assez humide pour coller à la pelle. S'il agglutine en paquets, c'est qu'il est trop sec. Dans ce cas ajoutez de l'eau. Proportions usuelles pour 1 m3 (en kg): eau: 1,5, ciment=3, sable=6, gravier=13.
 
COULAGE DU BETON
Vous pouvez couler une chape de béton de 12 m2 en une seule fois. Ce qui permet d'éviter coupures et points faibles. Pour des surfaces plus importantes prévoyez des joints de dilatation (p.e. des bitumes). Répartissez bien le béton sur toute la surface. La chape doit avoir au minimum 10 cm d'épaisseur.
 
COMPACTAGE
Pour obtenir une surface bien plane, vous devez compacter, niveler et lisser le béton à l'aide d'une règle de maçon: placez-la sur les joues du coffrage et tirez-la dans un mouvement de scie. Remplissez si nécessaire. Installez une planche d'échafaudage pour ne pas endommager le béton.
 
ARROSAGE
Le béton va sécher plus ou moins vite selon l'humidité de l'air ambiant. Par temps très sec, le béton risque de sécher trop vite. Il faudra pulvériser de l'eau à l'arrosoir ou au jet d'eau. Vous pouvez retirer le coffrage après une semaine
 
  NETTOYAGE
Une chape de béton est un bon support pour les dalles. Le béton offre une grande stabilité. Le sable, à l'opposé, peut être plus facilement emporté par les eaux de pluie. Par ailleurs, le béton ne laisse pas passer les mauvaises herbes.
 
CIMENT
Afin d'obtenir une bonne adhérence entre la chape et le mortier, sur lequel les dalles seront posées, il est recommandé de déposer sur le béton une fine couche de ciment, d'environ 2 mm, que l'on aura finement arrosée. Bien étendre la couche ainsi posée à l'aide d'un balai à poils durs. Attendez 4 à 5 semaines après le coulage de la chape avant d'entamer la pose des dalles. Le béton sera sec. De toute façon, nettoyez encore une fois la chape. Brossez-la et, finalement, arrosez-la.
 
LE MORTIER
Vous pouvez alors déposer une couche de mortier de 2,5 à 3 cm d'épaisseur (composition: 2 quantités de ciment pour 3 de sable complétées d'une émulsion plastique). L'humidité du mortier doit être parfaite (il ne doit pas suinter lorsque vous le pressez, et pas non plus tomber en petits paquets).
 
PLACEMENT DES DALLES
Talochez la chape fine avant de poser les dalles et de les presser sur le mortier. Aidez-vous d'un cordeau afin de respecter la planéité et l'horizontalité. Travaillez étape par étape pour éviter que le mortier ne sèche avant de pouvoir poser les dalles.
 
  DECOUPAGE
Si vous êtes suffisamment prévoyant, vous vous assurez d'avoir un minimum de dalles à découper. Tracez les lignes le long desquelles vous devrez découper et équipez votre meuleuse d'angle d'un disque adapté à ce travail. L'utilisation de lunettes de sécurité est hautement conseillée.
 
COLLAGE
Si les dalles sont de même épaisseur, sans inégalités sur leur face de pose, et si vous travaillez sur une chape de béton parfaitement plane, alors vous pouvez opter pour le collage des dalles. Il existe des mortiers-colles spécialement préparés à cet effet.
 
CREUSER
Si vous désirez placer une terrasse sans utiliser de chape de béton, vous devrez, bien sûr, creuser une fouille (dont la dimension est délimitée par des piquets). Cette dernière doit avoir une profondeur de 15 à 20 cm. Elle doit être bordée de coffrages en bois et présenter une inclinaison de 1,5 à 2 cm/mètre.
 
SABLE
Déposez 10 cm de sable, qui servira de support aux dalles. Répartissez-le de manière à ce qu'il dépasse la hauteur de joue des coffrages. Vous posez ensuite une couche de ciment de 2 mm pour stabiliser le sable. Enfin, ratissez avant de tasser et de talocher la surface ainsi obtenue.
 
DALLES
Posez les dalles sans vous déplacer sur le lit de sable. Mettez-les directement à leur place, en partant d'une ligne droite et tout en les serrant bien les unes contre les autres. Frappez éventuellement sur leur chant jusqu'à ce qu'elles soient bien enserrées (utilisez un marteau en caoutchouc).
 
DECOUPAGE
Soyez judicieux et essayez de réduire au minimum votre travail de découpage. La finition des bords exige le plus souvent le découpage de plusieurs dalles. Une meuleuse d'angle permet d'en venir facilement à bout. Munissez-vous de lunettes et de gants de sécurité.
 
FINITION
Une fois toutes les dalles posées, vous finissez la terrasse à l'aide de bordures. Lorsque les bords sont bien enserrés, vous tassez la terre autour de la terrasse et vous étalez du sable fin, qui devra bien pénétrer dans les joints.
 
  ESTHETIQUE
Les pavés donnent aux terrasses un très bel aspect rustique. Il en existe plusieurs sortes, de différentes couleurs.
 
DIMENSIONS
Si vous utilisez les pavés à plat, vous avez besoin de moins d'éléments que si vous réalisez la terrasse en les posant sur leur chant (pour autant que ce soit possible). Le calcul du nombre requis se fait par mètre carré, et dépend bien sûr des dimensions du type de pavés de votre préférence.
 
 
PREPARATION
Délimitez les dimensions de la terrasse et creusez la fouille (profondeur 10 à 15 cm). Dans le cas d'un sol argileux, trop mou, creusez jusqu'à 20 ou 25 cm. Faites un coffrage. Déposez une couche de sable, que vous étalez, arrosez et nivelez à la hauteur désirée.
 
FRAPPER
Posez les pavés bien enserrés les uns contre les autres et mettez les à niveau en frappant à l'aide d'un marteau en caoutchouc. Ne frappez pas au milieu mais aux extrémités. Lorsqu'un pavé est trop enfoncé, vous le retirez, vous ajoutez un peu de sable et vous reprenez la pose du pavé.
 
PAVAGE
Vous placez les pavés rangée par rangée, selon le schéma décidé. Contrôlez régulièrement la planéité et l'horizontalité. Avant la pose de chaque rangée, étalez et nivelez le sable à la bonne hauteur.
 
DECOUPAGE
Les pavés doivent toujours être posés selon un ordre précis. Les joints courts ne doivent jamais se toucher. Vous devrez donc découper les pavés qui termineront les côtés de la terrasse. Utilisez à cet effet une meuleuse d'angle, équipée d'un disque de diamètre suffisamment grand.

 
SABLE
Lorsque les pavés sont posés, vous étalez une couche de sable sur toute la surface et vous arrosez afin d'obtenir un mélange bien malléable, qui pénétra dans les joints. Une fois ces derniers bien remplis, balayez le surplus de sable.
 
DESSIN
Si le dessin des briques, lors de la construction des murs, joue un rôle fonctionnel, ici, il se limite plutôt à l'aspect esthétique. Tout dépend de votre goût personnel ainsi que de la couleur et de la dimension des éléments utilisés.

1. en épi

2. en grille

3. libre

4. à la grecque.

Maçonner un muret
   
FONDATIONS:
Creusez une tranchée de 60 cm de profondeur environ et de deux fois au moins la largeur du mur. Préparez d’abord un lit de sable de 20 cm d’épaisseur. Dans un sol ferme et porteur, vous pourrez travaillez sans coffrage. Evitez que la terre ne se mélange au béton. Celui-ci perdrait de sa solidité.
COFFRAGE:
Le coffrage vous permet de gaspiller moins de béton et d’éviter que la terre ne s’y mélange. Utilisez des planches solides et de préférence bien droites et plantez un piquet tous les 50 cm. Veillez à ce que le coffrage soit bien horizontal afin que les assises des briques le soient aussi.
ARMATURE:
Utilisez des fers à béton de 4 à 5 mm de diamètre. Prévoyez dans le sens de longueur, deux barres sur lesquelles vous fixerez de petits morceaux d’armature tous les 50 cm avec du fil de ligature. Pour éviter que l’armature repose sur le sol, posez la sur des blocs de béton ou de briques.
BETON:
Voici les proportions à respecter pour le mélange du béton :
Pour une part de ciment (P30 ou P40, qui durcit plus vite), 2 part de gros sable et 3 parts de gravier calibré. Pour un petit mur, il est également possible d’employer des produits vendus sous forme de mélange, comme le mortier pour béton.
VIBRER LE BETON :
Durant le coulage, plantez régulièrement un bâton dans le béton afin de boucher les trous qui pourraient se former dans la masse. Une fois le coffrage rempli, frappez-le avec un marteau pour vibrer le béton, puis lissez le dessus à la taloche et laissez durcir plusieurs jours.
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FORMAT DES BRIQUES:
Avant de commencer les travaux, vous devez connaître le nombre de briques qui vous sera nécessaire. On trouve des briques de différents formats, par exemple 180 mm x 85 mm x 65 mm.
LES JOINTS:
Le format des briques peut varier légèrement de l’une à l’autre, leur forme n’étant pas parfaitement régulière. Les différences seront compensées par le joint de maçonnerie. En tenant compte d’un joint d’1 cm, faites vos calculs pour des briques de 180 x 75 mm.
NOMBRE DE BRIQUES:
Voici comment calculer le nombre de briques qui vous est nécessaire au mètre carré (100 x 100cm), ce qui représente une largeur de cinq briques pour une hauteur de 17 assises de briques. Ceci correspond à quelques 85 briques au mètre carré pour un mur d’une demi brique, le double pour un mur d’une brique.
PREPARER LE MORTIER:
Pour maçonner 1 m2, vous avez besoin de 20 l de mortier environ. Respectez les proportions suivantes : pour la maçonnerie courante en briques : 1 seau de ciment, 1/2 seau de chaux et 4 à 5 seaux de sable. Pour la maçonnerie étanche en briques : 1 seau de ciment, 1/4 seau de chaux et 2,5 seaux de sable.
MORTIER PRET A L’EMPLOI:
Un sac de 40 kg de mortier préparé permet de maçonner 60 briques environ (selon l’épaisseur des joints),pour un mur d’une demi brique. Il vous en faudra donc un sac et demi pour maçonner un mètre carré sur une demi brique. Calculez la quantité nécessaire en multipliant ce chiffre par la surface (en m2).

   
PROFILES:
Placez des piquets aux deux extrémités du futur mur. Utilisez des profilés en aluminium ou des tasseaux rabotés. Etançonnez ces profilés sur les deux côtés au moyen de tasseaux que vous fixerez avec des serre-joints ou des clous. Placez les profilés d’aplomb et indiquez-y le niveau des lits de briques.
TEST:
A la truelle, déposez une couche de mortier sur une brique et pressez celle-ci contre une autre. Séparez les au bout d’une minute : si le mortier est également réparti sur chacune d’elles, vous pouvez commencer. L’adhérence peut être médiocre. Causes : des briques trop sèches ou trop de chaux dans le mortier.
PEMIERE ASSISE :
Fixez un cordeau sur les profilés. Pour la partie invisible des fondations, vous pourrez utiliser des briques moins chères. Appliquez une épaisseur de mortier supérieure à l’épaisseur du joint et griffez avec la truelle. Faites glisser la brique dans le mortier de façon à ce que celui-ci déborde.
HORIZONTALITE:
Si vous n’êtes pas très certain de vous, contrôlez très souvent l’horizontalité de l’ouvrage dans toutes les directions. C’est d’une importance capitale pour la première assise. Frappez les briques de la pointe de la truelle pour rectifier la position et enlevez l’excédent de mortier.
ASSISES SUIVANTES:
Appliquez à chaque fois du mortier sur le chant de la brique précédente. Corrigez, à la truelle, la position des briques. Veillez à ce que le décalage des joints soit bien régulier pour les assises successives. Contrôlez avec le niveau à bulle et le fil à plomb que les briques ne se soient pas déplacées. N’oubliez pas, lorsque vous ajoutez une brique à,la construction, d’appliquer du mortier sur la brique précédente pour le joint montant. Vous obtiendrez un résultat plus esthétique si vos joints montants sont moins épais que les joints de lit.

   
BARRIERE D’ETANCHEITE:
Il est, dans la plupart des cas, indispensable d’intégrer au mur une barrière d’étanchéité. Il peut s’agir d’une membrane de bitume, une bavette de plomb ou un film plastique, qui sera placé sur toute la longueur du mur, sur une même hauteur, au niveau des premières assises mais au-dessus de la terre.
NIVEAU SUIVANT:
Avant de commencer à maçonner la deuxième assise, placez le cordeau au niveau suivant. Entamez la deuxième assise avec une brique placée transversalement. Vous obtiendrez ainsi l’aspect de l’appareillage d’une demi brique sans devoir couper les briques.
RANGEES SUIVANTES:
Pour les assises suivantes, conservez l’appareillage en demi brique. Contrôlez régulièrement l’aplomb et l’horizontalité de l’ouvrage.
FAÎTE:
Lorsqu’il s’agit de balustrades ou de murets de jardin, il est important de prévoir une étanchéité sur le faîte du mur. Une assise de chant, c’est-à-dire constituée de briques posées sur leur chant, peut suffire. On trouve également dans le commerce des faîtages tout prêts.
ANCRAGE:
Pour raccorder un mur à maçonner en angle droit à un mur existant, la règle veut que l’on maçonne une brique un rang sur deux dans l’ancien mur. Pour cela, percez l’ancien mur en prévoyant suffisamment de place pour intégrer ces nouvelles briques.

   
CREUSER:
Les joints de scellement doivent être creusés de 2 cm environ, à l’aide de la truelle à joints, peu après leur mise en place. Brosser soigneusement votre ouvrage à la brosse dure. Eliminez les restes de mortier qui peuvent encore adhérer aux briques, puis mouillez le mur au jet d’eau.
LES RESTES DE MORTIER:
Dans le cas où vous ne pourriez enlever ces restes, lavez le mur avec une solution d’acide chlorhydrique (une partie pour 20 parties d’eau). Appliquez cette solution à la brosse sur le mur mouillé (protégez vos yeux). Après quelques minutes, rincez le mur au jet d’eau puissant.
LE MORTIER DE REJOINTOIEMENT:
Ce mortier se prépare comme celui qui a servi au scellement, mais sans chaux dans le cas des murs extérieurs. Lorsque vous ajouterez l’eau, veillez à ce qu’il demeure "sec " et granuleux au toucher. Si vous en pétrissez un peu entre vos doigts, vous ne devrez pas voir d’eau en suinter.
LES JOINTS:
Déposez du mortier sur lz taloche et appliquez-la contre le joint horizontal. Remplissez d’abord l’interstice avec la truelle à joints, puis finissez le joint selon la forme que vous aurez choisie.
LES JOINTS MONTANTS:
Pour confectionner les joints montants, prenez un peu de mortier dans la main et glissez-le dans l’interstice, de l’autre main, avec la truelle à joints. Si nécessaire, humidifier à nouveau le mur. Une fois le rejointoiement terminé, nettoyez le mur à la brosse douce pour en éliminer les restes de mortier.

   
GRANDS BLOCS DE BETON:
Les blocs de béton, ou parpaings, offrent une ernative à la brique. Il en existe de toutes les formes, mais ils sont généralement plus grands que les briques. Le travail est ainsi plus rapide, ce qui est bien sûr intéressant pour les murs de grande surface.
STRUCTURE:
Les parpaings ont une structure creuse qui les rend faciles à saisir et à manipuler. Cette structure offre un autre avantage : il est plus facile d’y pratiquer des saignées, pour le passage des câbles électriques par exemple.
SAIGNEES:
Il est plus aisé d’encastrer des canalisations dans des murs en parpaings. Tronçonnez pour cela deux fentes distantes de 4 cm. Il vous suffira ensuite, pour ouvrir la saignée, de frapper légèrement avec une masse la partie pré-découpée : le travail au burin et au marteau est superflu.
CANALISATIONS HORIZONTALES:
La prudence est recommandée avec les canalisations horizontales. Les fentes horizontales réduisent la capacité de charge du mur. Limitez-les à un minimum, et tâchez de les éviter dans les murs portant une charge élevée.

Paver une allée

PAVES
Le pavé constitue le matériau idéal pour la réalisation d’une allée de garage. Il s’agit de briques pleines très solides, fabriquées à partir de terre cuite ou d’un mélange à base de ciment. On reconnaît la bonne qualité d’un pavé au son clair qu’il émet lorsque l’on tape dessus.
TRAVAILLER A PLAT:
Une allée doit être plane, c’est-à-dire qu’elle ne doit comporter aucune inégalité. Si vous ne travaillez pas à plat, vous courez le risque de voir apparaître des dégâts relativement vite. Par contre le niveau peut souvent varier, selon que le garage se trouve plus haut ou plus bas que la rue.
TYPE DE PAVES:
Il existe des pavés en béton ou en terre cuite. Le mélange nuancé de deux coloris ressort encore mieux lorsque les pavés sont mouillés.
MOTIF STANDARD:
Les pavés peuvent être disposés de différentes manières, selon vos goûts personnels et la patience dont vous faites preuve ! Le motif standard proposé ici permet un travail plus rapide et plus économique puisqu’il limite le nombre des chutes.
MOTIF EN ARËTE DE POISSON, EN CARRE:
La disposition en arête de poisson est très utilisée. Cette technique consiste à disposer les pavés en diagonale, boutisse contre panneresse, dans la direction de l’allée. Une troisième possibilité, c’est la disposition en carré. Il faut former un carré avec quatre pavés.


TRANCHEE:
Pour réaliser une allée de pavés, on commence par creuser une tranchée d’environ 20 cm de profondeur. On remplit celle-ci d’une couche de pierraille de 7 cm d’épaisseur et ensuite on recouvre d’une couche de stabilisation de la même épaisseur. On placera ensuite les pavés dont la hauteur moyenne est de 6 cm.
PIQUETS:
Lors de la réalisation d’une allée, la tâche la plus importante consiste à déterminer la pente qui permettra à l’eau de s’évacuer. Pour déterminer cette pente, commencez par enfoncer des piquets dans le sol, de part et d’autre de la tranchée à une distance de maximum 1,50m.
HAUTEUR DE REFERENCE:
Déterminez la hauteur de référence de la couche de stabilisation sur un des piquets d’angle le niveau de cette couche doit se situer à +/- 15cm du fond de la tranchée et à +/- 6cm du bord supérieur. Cette hauteur de référence doit être marquée au point le plus bas de l’allée, c’est-à-dire du côté où l’allée penche.
NIVEAU A FIOLES:
Reportez ensuite cette hauteur de référence sur les autres piquets à l’aide d’un niveau à bulles ou fioles. Veillez à ce qu’aucune bulle ne se forme dabs l’eau ; cela vous empêcherait de mesurer correctement. Ne tracez le repère que lorsque le niveau de l’eau est parfaitement stable.
PENTE:
Pour garantir un bon écoulement des eaux dans l’allée, il faut prévoir une pente de 2 cm par mètre. Dans notre cas, l’allée d’une largeur de 5 mètres demande une dénivellation de 10 cm vers la hauteur de référence tracez simplement des repères sur les piquets.

HAUTEUR PIERRAILLES:
Avant de répandre les pierrailles dans la tranchée, tracez un repère en descendant de 7 cm par rapport à la ligne de référence. De cette façon, vous savez plus ou moins à quelle hauteur la couche de pierrailles doit arriver. Si vous procédez de la même façon de chaque côté, la couche de pierrailles doit suivre la pente.
DEVERSER LA COUCHE DE PIERRAILLE:
Déversez les pierrailles à l’aide d’une brouette et répartissez-les dans la tranchée au moyen d’un râteau . Cette couche s’avère absolument indispensable si l’on veut porter le poids conséquent des voitures. Faites en sorte que la couche de pierrailles dépasse de 2 cm le repère tracé au départ.
DAMAGE:
Il est très important de bien damer les pierrailles avant de les recouvrir de la couche de stabilisation. Cette précaution permet d’éviter tout affaissement une fois les pavés placés. Vous pouvez damer les pierrailles à l’aide d’un rouleau de jardin, ou mieux encore vous munir d’un vibro-dameur motorisé.
TENDRE DE CORDEAUX:
La couche de stabilisation recouvre la couche de pierrailles et doit donc suivre la pente de l’allée. Pour ce faire, tendez les cordeaux entre les piquets se faisant face et à hauteur des repères de référence. Ces cordeaux indiquent avec précision la pente que vous avez déterminée pour votre allée.
SABLE/CIMENT:
Pour la couche de stabilisation, vous avez besoin de sable et de ciment. Le sable du Rhin sert de couche porteuse tandis que le ciment vient durcir la couche. Le rapport ciment/sable est de 1/12. Il convient de réaliser d’abord ce mélange à sec dans une bétonneuse.


CONSISTANCE DU MELANGE:
Lorsque le mélange sable/ciment est homogène, ajoutez de l’eau au fur et à mesure, mais pas trop, le but n’étant surtout pas de travailler avec un mortier imprégné d’eau. Le mélange doit simplement être humide, sans plus.
REPANDRE:
À l’aide d’une brouette, déversez le mélange sable/ciment ainsi obtenu dans la tranchée et aplanissez-le autant que possible avec une pelle. La couche de stabilisation doit aussi dépasser de 2 cm le niveau des cordeaux tendus pour pouvoir damer par la suite.
DAMER:
Déversez le mélange par bandes d’environ 1,50m de large. Ne remplissez pas toute la tranchée, sinon vous risquez que le mélange soit déjà sec avant d’avoir eu le temps de disposer le pavés. Il faut également veiller à damer le lit de sable, qui en se tassant redescend sous le niveau des cordeaux.
LATTES:
Après avoir damé correctement, rajoutez un peu de mélange sable/ciment de façon à ce que la couche revienne au niveau des cordeaux tendus. Placez ensuite des lattes en bois en dessous des cordeaux. La face supérieure des lattes doit correspondre exactement avec ceux-ci.
EGALISER:
L’étape suivante consiste à lisser parfaitement le lit de sable et à lui faire suivre la pente. Pour ce faire, utilisez de préférence une règle en aluminium. Vous la déposez sur les lattes et vous

PARACHEVER:
Seules des mains expertes parviendront à réaliser une pente lisse et parfaite du premier coup. Il faudra donc faire preuve d’un peu de patiente. S’il reste des petites fosses, remplissez-les simplement et aplanissez à nouveau à l’aide de la règle. On apprend vite.
ENLEVER LES LATTES:
Dès que toute la bande est parfaitement lisse et bien égale, enlevez les lattes. Remplissez les rainures tracées dans le lit de sable et lissez le tout au moyen d’une truelle. Vous pouvez dès lors commencer à disposer les pavés.
POSER LES PAVES:
La pose des pavés n’est pas difficile. Il suffit de les poser l’un à côté de l’autre sur la couche de stabilisation. Cela reste néanmoins un travail astreignant. Il vaut mieux travailler à deux : un qui passe les pavés, un qui les pose. N’oubliez pas de porter des gants de travail en cuir car les pavés écorchent la peau.
COUPER:
Les pavés doivent toujours correspondre. Les petits interstices ne peuvent en aucun cas se toucher. C’est pourquoi vous devrez couper des pavés pour les côtés de l’allée. Pour ce faire, utilisez une meuleuse d’angle (&Mac198; 230 mm). Utilisez un disque au diamant pour un travail prolongé.
PREMIERE BANDE:
Dès que la première bande de la couche de stabilisation est prête, vous pouvez y poser tous les pavés prévus. Vous pouvez marcher sur les pavés déjà posés, mais prenez la précaution d’utiliser une planche en bois de façon à répartir votre poids.

Les bords de l’allée sont parachevés avec des bordures qui empêchent les pavés de basculer. Pour poser ces bordures, creusez une tranchée dans laquelle vous placez les bordures tout contre les pavés. Si nécessaire, remplissez un peu la tranchée pour que la bordure arrive à la hauteur souhaitée.
SABLE BLANC:
Une fois l’allée terminée, les pavés doivent être damés à leur tour. Commencez par répandre du sable blanc sur toute la surface. Ce sable servira à combler les interstices entre les pavés. Avant cela, il doit d’abord servir à protéger les pavés des griffes du socle en métal vibro-dameur.
DAMER:
Il faut absolument damer les pavés si l’on veut obtenir une surface parfaitement plane. Il est très important d’actionner le vibro-dameur uniformément. Vous éviterez ainsi les fosses et les bosses dans votre allée.
JOINTOYER:
Pour terminer, il ne reste plus qu’à balayer le sable blanc entre les interstices. Utilisez une brosse dure. Vous pouvez éventuellement repasser l’allée avec le vibo-dameur pour que le sable se tasse bien dans les joints. Attendez une journée avant de rouler avec votre voiture dan l’allée.

Isoler les portes et les fenêtres

 

 
 
LA RAINURE
Pour vous assurer que les portes et fenêtres ne laisseront plus passer d'air, vérifiez d'abord leurs fixations et ferrures. Rabotez légèrement ou rectifiez la position des paumelles si vous devez redresser une porte. La pose d'un joint le long de la battée est recommandée.
 
LE BAS DE PORTE FIXE
Sous la plupart des portes, en particulier des portes extérieures, se trouve un interstice laissant passer l'air. Les bas de porte résolvent ce problème. Le type le plus simple est un profilé d'aluminium ou de plastique garni d'une bande de caoutchouc souple ou d'une brosse en nylon.
 
BOUDIN DE CALFEUTRAGE
Il s'agit de la version moderne du boudin de tissu rembourré déposé au pied de la porte. Le boudin d'aujourd'hui est lavable en machine et fixé sur un profilé en PVC qui se visse au bas de la porte.
 
BAS DE PORTES PIVOTANTS
Conçues pour les portes extérieures, elles sont équipées d'une bavette. Lorsque la porte se ferme, un ergot (situé sur une plaque fixée au chambranle) applique automatiquement la bavette contre le sol, cette dernière remontant lorsqu'on ouvre la porte.
 
BAS DE PORTES RETRACTABLES
Tout comme les bas de portes automatiques pivotantes, les bas de portes rétractables sont dotés d'un méchanisme qui leur permettent de se relever lors de l'ouverture de la porte, et de se baisser lors de la fermeture

.3 Poser un parquet ou un plancher

 

 
 
LE SUPPORT
Vous choisirez le type de parquet (à coller, à clouer ou à pose flottante) en fonction de la nature et de l'état de son support. Une pierre stratifiée qui s'écaille facilement, p. ex., exclut le collage. Quel que soit le support, assurez-vous toujours (avec la règle métallique) qu'il soit plan.
 
LE BOIS TRAVAILLE
Le bois est un matériau naturel. Il 'travaille' et se déforme en fonction des variations de température et d'hygrométrie du local. Stockez-le 48 heures d'avance (sans le déballer) dans la pièce. Ensuite, lors de sa pose, ménagez un joint de 0,5 cm, composant les dilatations, le long des murs.
 
L'HUMIDITE
Le support doit être parfaitement sec, y compris en profondeur. Tenez compte de l'humidité relative de la pièce. Dans les constructions neuves, chauffage et aération accélèrent le séchage. Une sous-couche isolante protégera le parquet des remontées humides de son support.
 
L'EPAISSEUR
La méthode de pose de votre parquet dépendra de son épaisseur. Il est souhaitable que vous ayez fait votre choix avant de confectionner la chape et les seuils de porte. Vous pourrez ainsi prévoir l'épaisseur de la chape, celle de l'isolation du sol, les raccords entre pièces, etc.
 
LES MOTIFS
Le parquet traditionnel autorise moins de fantaisie que les parquets flottants ou mosaïque. Les variations permises par ces derniers sont obtenues tant par la disposition des lames que par les mélanges de teintes ou d'essences. De préférence, orientez le motif dans la direction de la lumière.

 
LE PARQUET TRADITIONNEL
Le parquet traditionnel permet gnralement le choix entre deux motifs. La 'coupe de pierre' (1) rappelle l'appareillage des briques, en ranges superposes ernant mi-logueur. Pour la 'coupe perdue' (2), irrgulire, la chute de la dernire lame de la range dbute la range suivante.
 
LE PARQUET MOSAIQUE
Le parquet dit 'mosaïque' est compos de petites lames, ou 'lamelles', dont l'assemblage gomtrique voque la mosaïque. Il peut galement tre dispos en chevrons, c'est-à-dire ses lamelles cloues obliquement (45 deg.) sur la poutre et en ranges (symtriques) de direction erne.
 
LE PARQUET FLOTTANT
Le parquet flottant offre le plus grand nombre de possibilits car il est disponible sous forme de 'carreaux' ou de lames. Vous devez bien veiller assembler correctement entre elles les parties diffrentes. Un systme de rainure et languette vous permet de les faire coulisser entre elles.
 
LA COLLE A PARQUETS
Pour le parquet mosaïque, utilisez une colle parquets que vous appliquerez, l'aide d'un 'peigne' spcial sur un fond sec, lisse et poreux. N'encollez pas plus d'1 m2 la fois. Placez le parquet et martelez-le avec un maillet de caoutchouc. Des corrections sont possibles durant 10 min.
 
LA COLLE A BOIS
Les lments du parquet flottant ne se fixent pas au sol mais entre eux. La colle parquets n'est pas ncessaire, la colle bois suffit, applique uniquement dans la rainure. Pour utiliser ce type de colle, vous devez avoir la possibilit de serrer fortement les parties assembles durant le schage.
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COMPOSITION
Le parquet mosaïque (ou 'parquet à coller') existe dans les essences les plus diverses. Il se compose de lamelles épaisses de 6,5 à 8 mm. Souvent combinées en motifs de damier, elles sont fixées sur du papier perforé ou sur un filet spécial en dalles carrées.
 
LA PREPARATION DU SUPPORT
Egalisez le support: au mastic sur un sol de bois, au ciment sur du béton; ou fabriquez-en un nouveau, avec des dalles de plancher hydrofugues, ou une chape de béton (qui devra sécher 1 ou 2 mois). Le support doit être dur, plan et propre. Une feuille de feutre améliorera son isolation.
 
LE COLLAGE
Le parquet mosaïque est collé avec son support (papier kraft au-dessus ou filet au-dessous). On n'utilise donc pas de clous. Commencez le collage par le centre de la pièce en étalant à chaque fois une couche de colle pour 3 à 4 panneaux. Ceux-ci devront être ajustés bord à bord, joints bien serrés.
 
LE PAPIER
Si votre parquet est fixé sur un filet, ce dernier disparaîtra dans la colle et vous n'aurez plus à vous en soucier. S'il est couvert de papier, humidifiez-le de telle sorte qu'il vous soit possible de le décoller une fois le panneau en place (et martelé avec le maillet et une cale de bois).
 
LES DECOUPES DE FINITION
Les panneaux d'extrémité doivent être découpés de telle sorte qu'un joint de 5 mm les sépare du mur ou de la paroi contre lesquels ils seront placés. Retournez-les pour les scier à la scie égoïne, ou laissez-les 'à l'endroit' si vous utilisez la scie sauteuse. Utilisez des cales provisoires pour la pose.

 
PARTICULARITES
Le parquet traditionnel, fait de lames épaisses et massives et disponible en différentes largeurs, est prévu pour être cloué, soit sur des poutres ou solives, soit sur un réseau de lambourdes. (Pour améliorer l'isolation posez un sous-revêtement sous les lambourdes).
 
LES LAMBOURDES
Un réseau de lambourdes peut rehausser le niveau du sol de 7 à 8 cm. Scellez-les au mortier sur un sol de béton, coulez-les ou vissez-les sur du bois (un vieux plancher p. ex.). La distance maximum entre elles sera de 40 cm. Utilisez, si nécessaire, de petites cales de bois pour assurer une bonne planéité.
 
LA PREMIERE LAME
Eventuellement, garnissez l'espace entre solives avec de la laine minérale, pour isoler. Si les angles de la pièce sont droits, vous pourrez clouer la première lame sur les solives, en la calant à 5 mm d'un mur (cales de bois). Sinon tracez, au milieu de la pièce, une ligne d'où débutera la pose.
 
RAINURE ET LANGUETTE
Les lames du parquet traditionnel sont pourvues de rainures et languettes pour leur assemblage. Pour les emboîter, frappez-les (sur le chant) à l'aide d'un marteau et d'une cale. La distance entre deux joints courts de lames parallèles doit être supérieure à la largeur d'une lame.
 
LE DECOUPAGE DES LAMES
Vous devrez souvent raccourcir la dernière lame (à la scie égoïne ou circulaire). N'oubliez pas d'ôter les 5 mm nécessaires au 'travail' du bois en cas de variations atmosphériques. Cette ouverture sera masquée par des plinthes. Des profilés spéciaux permettront la finition des seuils de portes.

 
COMPOSITION
Le parquet flottant se compose d'une épaisseur de bois dur (3 à 4 mm) appliquée sur des couches de particules collées perpendiculairement entre elles. Son épaisseur totale atteint donc 13 à 23 mm. Ses lames sont également pourvues de rainures et languettes et s'emboîtent donc sans clous.
 
LE SOUS-REVETEMENT
Une fois le support bien plan, vous pouvez le couvrir d'un sous-revêtement isolant fait de liège ou de feutre qui, une fois les éléments assemblés, en colmatera immédiatement les joints. Le parquet s'y incrustera sous son propre poids et la pression du passage, et chaque panneau sera immobilisé.
 
LA POSE
Le parquet flottant est ainsi nommé parce qu'il n'est ni collé ni cloué sur son support. Commencez sa pose le long d'un mur (laissez un espace de 10 à 15 mm). Emboîtez les lames une à une, en n'encollant que les rainures. Un avantage du parquet flottant: une lame abimée est facile à remplacer.
 
LA FINITION
Parvenu à la dernière rangée, vous devrez souvent couper les lames du bord. En outre, le manque d'espace vous rendra impossible l'assemblage de ces lames entre elles (ou avec les précédentes). C'est alors que le pied-de-biche vous sera utile en vous permettant de les emboîter.
 
LES PLINTHES
Dans le cas du parquet flottant, l'espace libre le long des murs est relativement important, ce qui rend indispensable le masquage des raccords sol/mur. Choisissez pour ce faire des plinthes ou des moulures

 
LE PONCAGE
Le parquet flottant est gnralement ponc et prverni ou vitrifi. Le parquet traditionnel est, dans la plupart des cas, ponc l'usine. Si votre bois est brut, louez une ponceuse de grand modle, et poncez-le lorsqu'il sera bien sec: allumez le chauffage si ncessaire.
 
LA CIRE
La cire est la finition la plus traditionnelle pour les parquets, auxquels elle donne un brillant trs doux. Une cireuse lectrique vous simplifiera considrablement la tâche. Surtout si vous n'oubliez pas qu'un parquet neuf doit tre cir plusieurs fois de suite.
 
L'HUILE DE LIN
L'huile de lin s'applique avec une serpillire ou une ponge. Laissez-la bien pntrer dans le bois, surtout lors des premires applications. Par la suite, chaque nouvelle couche d'huile nettoiera votre parquet en profondeur.
 
LES LASURES
Les lasures protgent le parquet mais peuvent aussi modifier son aspect. C'est ainsi que vous pouvez par exemple opter pour un aspect 'crus'. La lasure n'est pas ncessairement une finition en soi: elle peut encore tre couverte d'une couche de vitrificateur.
 
 
  VERNIS/VITRIFICATEUR
Ces deux types de produits doivent tre appliqus en deux couches. Une fois la premire sche, poncez la ( grain fin) avant l'application de la seconde. Pour rafraîchir le vernis ou le vitrificateur, vous devrez d'abord liminer la couche superficielle avant d'en appliquer une nouvelle.

 

Poser des plaques de plâtre

 
LA DECOUPAGE:
Les plaques de plâtre se composent d'une âme de plâtre, renforcée, sur ses faces et ses chants, par une épaisseur de carton spécial. Elles se découpent avec un cutter: entaillez profondément le carton sur une face (à la règle), cassez la plaque d'un coup sec et coupez le carton sur l'autre face.
 
LE SCIAGE DES PLAQUES:
Les plaques ne devant pas être découpées sur toute leur longueur (comprenant des ouvertures pour portes et fenêtres par exemple), doivent être sciées, tout simplement avec une scie à main. C'est aussi le cas des plaques revêtues d'une couche de matériau isolant (comme le polystyrène).
 
LES PETITES OUVERTURES:
Les petites ouvertures pour les interrupteurs électriques ou autres se pratiquent à l'aide d'une scie à guichet, d'une lime 'queue-de-rat', d'une scie-cloche ou d'une scie sauteuse. Cette dernière sera très utile pour les découpes arrondies. L'outillage électrique dégage plus de poussière.
 
LE PONCAGE:
Pour éliminer les bavures le long des parties découpées ou sciées, utilisez une lime de grosse taille ou une cale à poncer. Cette opération s'impose si vous voulez ensuite enduire sans problèmes. Une fois l'enduit sec, vous le poncerez également pour obtenir une finition bien lisse.
 
LES REPARATIONS:
Bouchez à l'enduit les inégalités, effectuez les finitions à l'enduit en pâte. Si les dégâts sont importants, découpez proprement la partie abîmée (en triangle p. ex.), puis remplacez-la par un morceau de plaque identique. Sur le plâtre nu, appliquez une couche de fond ou de l'enduit en pâte ou en bande.
 
L'OSSATURE:
Pour réussir un plafond bien lisse et plan, il est indispensable de l'ancrer à une ossature de lattes de bois, parallèles ou croisées, bien rectilignes et de 47 x 22 mm de section au minimum. Espacez-les de 40 cm environ, et fixez-les, au moins tous les 65 cm, avec des clous ou des vis.
 
LA FIXATION:
Fixez les plaques perpendiculairement à l'ossature, c'est-à-dire leurs chants courts dans le sens du lattis. Utilisez un étançon pour soutenir les plaques. Pour les grands plafonds, vous devrez réaliser des joints d'about: ils devront être toujours soutenus et disposés quinconce.
 
CLOUER LES PLAQUES:
Pour clouer les plaques, servez-vous d'un marteau à frappe bombée, qui vous permettra de faire disparaître la tête des clous spéciaux dans le plâtre. N'écartez pas les clous de plus de 20 cm; ne les placez pas à moins d'un cm des chants cartonnés, ni à moins d'1,5 cm des bords sciés ou découpés.
 
LE VISSAGE:
Vissez à l'aide d'un tournevis électrique ou d'une perceuse-visseuse. Ceci vous permettra d'enfoncer toutes les vis rapides (dotées d'une tête fine et dure) à la profondeur voulue, et ce sans percer d'avant-trous. La distance entre deux vis ne peut être inférieure à 25 cm.
 
LES MOULURES:
Pour placer les moulures décoratives de jonction du mur au plafond, dessinez d'abord la position de leur bord inférieur sur le mur (vous pouvez y planter de petits clous provisoires pour les soutenir). Appliquez l'enduit sur les deux faces, puis dans les angles. Enfin, éliminez l'excédent d'enduit.


 
LE PLATRE ADHESIF:
L'humidité est l'ennemie des plaques de plâtre. Elles ne peuvent donc être directement collées que sur les murs qui en sont absolument exempts (sinon elles devront être montées sur ossature). Pour un habillage 'direct', collez les plaques avec du plâtre adhésif (si les murs sont assez plans).
 
L'ETAT DU MUR:
Le support doit être stable (sans parties se détachant ni poussière) pour garantir l'adhérence du plâtre. La plupart des fonds pierreux ne demandent pas de traitement préalable. Humidifiez les matériaux poreux (béton cellulaire, briques silico-calcaires) ou traitez-les avec un produit primaire.
 
L'APPLICATION DU PLATRE:
Mélangez le plâtre en poudre à la quantité d'eau indiquée. Vous aurez ensuite 40 minutes environ pour l'utiliser. Appliquez le plâtre adhésif en quantité suffisante sur le mur, c'est-à-dire en bande continue le long de chaque chant et du sol, et en 1 ou 2 bandes de plots sous la surface de chaque plaque.
 
LA POSE DES PLAQUES:
Appliquez la première plaque sur les plots de plâtre et placez-la soigneusement, à l'aide d'une règle. Contrôlez avec le niveau à bulles. Une fois pressés, les plots conserveront une épaisseur de 0,5 à 2,5 mm. Sur des murs très abîmés, bouchez les trous profonds avec des chutes de plaques.
 
LUTTER CONTRE L'HUMIDITE:
Pour éviter les conséquences des remontées d'humidité, placez les plaques à 1 cm du sol: calez-les provisoirement, lors de leur pose, sur des chutes que vous enlèverez une fois les plaques bien fixées. Cette technique s'applique aussi à la pose sur ossature de bois.

 
LE REVETEMENT DE MURS:
Le revêtement de murs inégaux demande une ossature de bois (voir les plafonds). Fixez les lattes le long du plancher et du plafond, et intercalez-en horizontalement, tous les 50 à 65 cm, selon l'épaisseur de vos plaques. Placez-en autour des ouvertures, et là où est prévue la fixations d'objets.
 
MONTAGE D'UNE CLOISON:
Pour la réalisation d'une cloison, vous devrez construire une véritable 'charpente' le long de laquelle vous placerez, de chaque côté, des plaques. Pour élever cette charpente, utilisez des montants de bois de 45x45 mm (hauteur jusqu'à 2,60 m) ou 45x70 mm (hauteur jusqu'à 3,30 m).
 
LE MONTAGE DE LA CHARPENTE:
Montez des traverses le long du sol et du plafond, à l'aide de moyens de fixation (adaptés aux matériaux) placés tous les 80 cm. Tracez, sur ces traverses, les emplacements des montants: la distance entre eux sera exactement égale à la largeur d'une plaque. Sciez ensuite les montants.
 
LA FINITION DE LA CHARPENTE:
Fixez (une fixation tous les 80 cm) les montants terminaux contre les murs perpendiculaires à la cloison, puis les montants intermédiaires (suivant dessin), en plantant les clous en biais. Utilisez du bois droit et sec. Portes et fenêtres: placez une traverse en haut, un montant de chaque côte.
 
LA POSE DES PLAQUES:
Montez les plaques verticalement contre la charpente, en commençant dans l'angle. Clouez, ou mieux encore, vissez-les contre l'ossature: pour un revêtement, les côtés longs des plaques seront perpendiculaires au lattis, pour une cloison ils seront fixés sur les montants.
 
  LA PREPARATION:
Ne commencez que lorsque la pièce sera tout à fait sèche et que l'atmosphère ambiante se rapprochera des conditions habituelles. Dépoussiérez les surfaces à jointoyer. Nettoyez les surfaces sales (jamais à l'eau!). Bouchez les trous et inégalités à l'aide d'un enduit de rebouchage.
 
LA BANDE D'ARMATURE:
Une bande d'armature (souvent autocollante), vient renforcer les bords des plaques. Elle est adhésive sur une face, ses mailles sont ouvertes. Les bandes ne doivent jamais se chevaucher ni s'entrecroiser, sous peine de déformer la surface des plaques. Déroulez-les, collez-les le long du raccord.
 
 
L'ENDUIT DE JOINTOIEMENT:
Avec le couteau à enduire, remplissez les joints d'enduit (en pâte, prêt à l'emploi, ou un filler à base de poudre). Après 16 à 24 heures de séchage, appliquez-en une seconde couche. Les côtés découpés et les abouts sont travaillés sur une plus grande largeur. Couvrez les vis et clous.
 
LES ANGLES RENTRANTS:
Appliquez de l'enduit sur les deux côtés de l'angle. Prenez une bande d'armature en papier préalablement pliée ou une fine trame de fibre de verre (souvent autocollante), pressez-la dans l'angle avec le couteau à jointoyer. Couvrez-la d'une couche d'enduit (deux, si nécessaire). Nettoyez l'excédent.
 
LES ANGLES SAILLANTS:
Vous pouvez les renforcer avec une protection d'angle, une bande d'armature garnie de rubans métaliques. Coupez-la à longueur et pliez-la suivant l'angle souhaité. Appliquez l'enduit dans l'angle du mur, et pressez-y la bande (parties métalliques vers le plâtre). Finissez à l'enduit.
 
LE PONCAGE:
Il ne sera nécessaire que pour aplanire les irrégularités du jointoiement. Poncez seulement après séchage complet de l'enduit, sans abîmer les fibres du carton. Utilisez du papier de grain ou, de préférence, une ponceuse vibrante. Quant à la décoration, vous pouvez tapisser, peindre ou carreler.


 
FORMAT DES PLAQUES:
Leur hauteur est de 2,60 m. Leur largeur varie, au choix, entre 60 et 120 cm: les plaques larges demandent moins de vissage, les plus étroites sont plus légères et faciles à manipuler. L'épaisseur disponible est de 9,5 mm.
 
LES BORDS:
Le plus fréquemment, les bords des plaques de plâtre sont, soit légèrement biseautés, ce qui permet un jointoiement invisible (à l'enduit), soit ronds, auquel cas les raccords restent visibles et constituent un élément décoratif.
 
LES CLOUS ET LES VIS:
Pour fixer les plaques, utilisez des clous spéciaux de 31 mm, ou des vis (rapides, à tête renforcée), de 25 ou 35 mm. Les vis ou clous pour plaques revêtues d'un isolant devront dépasser de 20 mm l'épaisseur des plaques.
 
LE TRANSPORT DES PLAQUES:
Portez les plaques toujours de chant (jamais à plat). Veillez surtout à ce que les angles ne soient pas endommagés. Entreposez-les dans un local sec, sur un support lisse ou sur des madriers distants de 40 cm au maximum.

 

Installer une baignoire / douche / lavabo

 
  DIMENSIONS ET MATERIAUX
Les dimensions d'une baignoire-sabot varient entre 70 et 90 cm de large pour 80 à 120 cm de long. Les dimensions standard d'une baignoire classique sont de 70 x 170 cm. La cuve peut être en tôle d'acier émaillée ou en acrylique.
 
L'ACRYLIQUE
L'acrylique offre de très nombreux avantages. Ce matériau est à la fois léger et solide. Sa surface est lisse, inérable et facile à entretenir. La température de l'eau s'y abaisse moins vite. Enfin, le remplissage de ces bacs est nettement moins bruyant.
 
 
COFFRAGE POUR BAIGNOIRE
Il est, la plupart du temps, plus esthétique d'encastrer la baignoire. Pour ce faire, construisez autour du bac un 'cadre' de bois, sur les faces visibles (2, le plus souvent) duquel vous fixerez des panneaux de particules hydrofuges que vous pourrez ensuite carreler.
 
LES PIEDS REGLABLES
Le bac ne repose pas seulement sur les bords. Le poids de l'eau doit être réparti sur des pieds (réglables). Couchez donc le bac sur le côté, pour y visser deux profilés métalliques courts dans lesquels vous visserez ensuite les pieds. Ne vissez ceux-ci qu'à mi-course, gardez du jeu pour les réglages.
 
L'ECOULEMENT
Mettez en place le siphon, la bonde d'écoulement et le trop-plein. Vous avez le choix entre les siphons manuels ou automatiques. Dans le cas de ces derniers, un câble flexible relie la bonde d'écoulement au trop-plein, l'ouverture ou la fermeture de ce dernier actionnant également la bonde. Le siphon reçoit, par l'intermédiaire d'un tuyau flexible, l'eau se déversant dans le trop-plein (en haut de la paroi de la cuve); il est aussi raccordé à l'écoulement lui-même. Bonde, trop- plein et siphon sont fixés par des raccords à vis, des joints de caoutchouc assurant l'étanchéité.
 
VERIFICATION DU NIVEAU
Mettez provisoirement la baignoire en place, bien horizontale, en agissant sur ses pieds réglables. Mesurez soigneusement la distance du siphon à l'écoulement, puis enlevez à nouveau la cuve. A la scie à métaux, découpez à la longueur voulue un morceau de tuyau plastique de 40 mm de diamètre.
 
RACCORDER L'ECOULEMENT
L'une des extrémités de ce tuyau sera raccordée au siphon. Vous devrez donc la munir d'un raccord à visser en plastique: glissez l'écrou de plastique du raccord ainsi qu'un joint d'étanchéité en caoutchouc le long du tuyau. Pour les baignoires métalliques, un raccordement à la terre est obligatoire.
 
L'ECOULEMENT
L'écoulement lui-même doit descendre selon une pente suffisante: 2 cm/mètre. Le raccordement de l'écoulement à l'égout doit être parfaitement étanche et robuste: utilisez une colle spéciale pour PVC. Positionnez les tuyaux à l'avance, car vous devrez travailler vite, et les corrections sont impossibles !
 
L'ENCADREMENT DE LA BAIGNOIRE
S'il n'existe pas encore d'encadrement pour votre baignoire, c'est le moment de le réaliser. Construisez les faces visibles ainsi que la plateforme avec, par exemple, des panneaux de particules hydrofuges, qui se vissent aisément sur un cadre de bois. Utilisez des vis à panneaux de particules.
 
LA TRAPPE DE VISITE
Le siphon doit toujours rester accessible. Ménagez donc, dans le coffrage, une ouverture de 30x30 cm (convient à la plupart des carrelages). Percez aux quatre angles de l'ouverture afin de permettre le passage de la scie sauteuse. Des trappes métalliques munis de clips les maintenant en place, sont disponibles.

 
LE CARRELAGE
L'habillage du coffrage et de la plateforme peut maintenant être réalisé. On choisit généralement le carrelage, qui a pour avantage d'être particulièrement hygiénique. La trappe de visite du siphon est couverte du même revêtement que le reste du coffrage, pour des raisons esthétiques.
 
LES JOINTS
Les joints entre la cuve et le carrelage doivent être rendus étanches au moyen d'une bande adhésive, ou de silicones pour sanitaires. Dans ce cas, inclinez le pistolet à 45 deg. Lissez ensuite le joint de silicone, avec une spatule ou votre doigt trempé d'abord dans de l'eau savonneuse.
 
L'ARRIVEE D'EAU
L'emplacement des robinets (d'eau chaude et froide) de la baignoire se situe généralement à une hauteur de 75 cm, l'écart entre eux étant, en principe, de 16 cm (mesures prises à partir du centre de chaque tuyau).
 
LES RACCORDS EN 'S'
Il arrive cependant que les raccords prévus pour les robinets ne soient pas distants de 16 cm. Dans ce cas, utilisez des raccords en 'S' que vous mettrez en place, avec du teflon, dans les raccords des arrivées d'eau. Ces raccords en 'S' vous donnent chacun un jeu de 10 mm, soit 20 mm au total.
 
LE ROBINET DE BAIN
Montez maintenant le robinet sur les raccords ou les extrémités des tuyaux, à l'aide d'une clé à molette. Le robinet de la baignoire peut être pourvu, outre son ouverture normale d'écoulement, d'une seconde prise permettant le raccordement, par exemple, d'un flexible de douche.
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HAUTEUR DU SOCLE
Un bac de douche n'est généralement pas équipé de pieds réglables: son socle doit donc être construit sur mesures (avec des panneaux de particules par ex.). Placez d'abord le siphon, mesurez la hauteur entre son point le plus bas et le dessous du rebord du bac, ajoutez un jeu de 2 à 3 cm.
 
MISE EN PLACE DU SOCLE
Placez le socle tout simplement à l'horizontale. Une pente suffisante est en effet prévue dans le bac lui-même pour permettre l'écoulement de l'eau. Vissez le socle dans le mur ou le sol. Prévoyez aussi une trappe ou un élément amovible afin de rendre le siphon toujours accessible.
 
RACCORDEMENT A LA TERRE
Les bacs de douche métalliques doivent absolument être raccordés à la terre. C'est pourquoi ils sont munis, sur le dessous, d'une borne avec vis. Ce branchement effectué, vous pouvez placer le bac et raccorder le siphon à l'écoulement de la façon indiquée pour la baignoire (avec une pente de 2 cm par m).
 
BRANCHEMENT DU ROBINET
Raccordez le robinet mélangeur aux arrivées d'eau froide et chaude (à une hauteur comprise entre 1m et 1,50m au-dessus du bac), si nécessaire à l'aide de raccords en 'S'. Cet équipement sera complété par un flexible de PVC ou de laiton chromé, et une douchette, avec ou sans barre.
 
LE CHOIX
Enfin, pour éviter les éclaboussures, le moyen le plus simple est le rideau de douche en acrylique, polyester ou coton, lesté d'un ruban de plomb pour éviter qu'il ne colle au corps. Il existe aussi un grand choix de pare-douches, en verre trempé, en acrylique, transparents, granités, décorés,... Pour les douches enfermées entre trois murs carrelés et donc accessibles d'un seul côté, une simple porte suffit. Pour fermer deux faces de la douche, un pare-douche pliant ou coulissant offre une solution également très pratique. Tous les joints doivent être remplis

 
FIXATION AU MUR
Le lavabo doit toujours être fixé au mur. A l'arrière du lavabo se trouvent des trous de perçage prévus à cet effet. La fixation se fait à l'aide de boulons et chevilles spéciaux et d'une collerette destinée à en protéger la céramique.
 
LA COLONNE
La plupart des lavabos peuvent être complétés par une colonne. Celle-ci ne sert pas de support, sa fonction est de masquer les conduites et le siphon. Elle ne vous dispense donc pas de fixer le lavabo au mur !
 
 
  LES SALLES DE BAINS 'EN KIT'
Les kits comprenant une vasque à encastrer et le placard assorti remportent un grand succès. En toute logique, on commence par assembler le meuble, avant de fixer le lavabo à sa place avec des silicones. On fixe généralement le meuble au mur afin de pouvoir facilement nettoyer dessous.
 
LA BONDE ET LE TROP-PLEIN
Mettez la bonde en place. Elle est fixée par un simple raccord à visser dont un joint assure l'étanchéité. La bonde est reliée au trop-plein par un tuyau flexible, ce qui vous évite d'avoir à utiliser un élément coudé pour les raccorder l'un à l'autre.
 
LE ROBINET
Glissez le robinet dans l'ouverture prévue à cet effet. Sur certains lavabos, l'emplacement est visible mais l'ouverture doit encore être percée à petits coups de marteau. Fixez la platine sous le lavabo, avec un écrou. Les robinets mélangeurs se raccordent directement aux robinets d'arrêt.
 
SYSTEME DE FERMETURE
Un dispositif fréquemment utilisé est constitué par une tige métallique dépassant, par une ouverture, à l'arrière du robinet. Cette tige devra être reliée au petit levier métallique vissé sous la bonde. Il suffira alors de soulever ou pousser le levier pour fermer ou ouvrir l'écoulement.

 
LES ROBINETS D'ARRET
Deux robinets d'arrêt sont nécessaires pour un lavabo avec eau froide et chaude. Pour les monter sur leurs arrivées d'eau respectives, enroulez du teflon autour de leur filetage. Vissez-les en place sur les tuyaux de telle sorte que les raccords (des robinets d'arrêt) soient tournés vers le haut.
 
RACCORDEMENT AU ROBINET
Vérifiez que les sorties du robinet correspondent aux emplacements des robinets d'arrêt. Si nécessaire, raccourcissez-les avec le coupe-tubes. Cintrez-les à la main ou, pour les coudes prononcés, au ressort à cintrer. Pour effecuer ces branchements, utilisez des raccords à compression.
 
LE SIPHON
Raccordez ensuite le siphon à l'écoulement. Il existe, outre les modèles habituels en 'P' ou en 'S', des siphons orientables pour lavabos avec colonne, et des siphons-bouteille. Ces derniers se nettoient très facilement. Tous se démontent à la main, grâce à leurs raccords à visser.
 
L'ETANCHEITE
Appliquez un cordon de silicone entre le lavabo et le mur. Avant de mettre en place la vasque d'une vasque encastrée, enduisez son rebord (dessous) de mastic aux silicones, puis placez-la dans l'ouverture en appuyant pour faire déborder l'excédent de mastic. Une fois celui sec, coupez ce qui dépasse.

 

Poser une fenêtre de toit / VELUX / ROTO

 

 
  LE MATERIEL
Les fenêtres de toit sont généralement en bois, leurs éléments extérieurs étant protégés par des profilés d'aluminium laqué. Le bois est traité contre les insectes xylophages et les moisissures. En général, les fenêtres sont vendues peintes ou vernies. Si vous souhaitez des fenêtres demandant peu d'entretien (à l'exception de leur lavage régulier), optez pour des modèles fabriqués entièrement en PVC, dont les parties exposées aux intempéries et aux rayons UV sont protégées par une résine acrylique inrable.
 
LA VENTILATION
De nombreux modèles présentent un avantage appréciable: ils peuvent être maintenus légèrement entrebaillés, ce qui permet d'aérer la pièce sans laisser passer de pluie. Certains sont même pourvus d'un clapet de ventilation qui laisse entrer l'air lorsque que le vantail est fermé.
 
  CONDENSATION
L'hygrométrie et la condensation sont liées. Plus l'air est humide et plus il se condense sur les surfaces froides. Pour éviter ou limiter le plus possible ce phénomène, il est donc recommandé de placer une source de chaleur sous la fenêtre. N'oubliez pas non plus la ventilation.
 
LE VITRAGE
En ce qui concerne le vitrage, les possibilités de choix sont nombreuses: double ou même triple vitrage, vitrage pare-soleil, vitrage feuilleté, vitrage isolation thermique renforcée ou isolation acoustique renforcée , etc.
 
 
L'ANGLE DE VUE
La hauteur de la fente dépendra de la pente du toit (de 15 à 70 deg). Pour que l'angle de vue soit satisfaisant, la fenêtre doit être placée plus haut dans un toit en pente douce que dans un toit en pente raide. En outre sa surface vitrée doit représenter au moins 10% de la surface du sol de la pièce.

 
LA HAUTEUR
Il est fort agrable de pouvoir profiter de la vue aussi bien assis que debout. Pour cela, respectez une hauteur minimale de 0,90 m au sol. La hauteur sous vantail ouvert devra tre suprieure 1,80 m. Les fentres pour toit en pente douce doivent donc tre situes plus haut que les autres.
 
COMBIEN ?
Si vous choisissez de poser une petite fentre entre deux chevrons - que vous n'aurez donc pas scier - votre tâche sera bien plus facile. Dans ce cas et pour que la luminosit soit suffisante, vous pouvez placer plusieurs de ces fentres, ventuellement côte côte.
 
L'OUVERTURE
Pour la fentre, pratiquez l'ouverture de sorte ne devoir raccourcir qu'un minimum de tuiles. Pour cela, faites d'abord une trmie (une ouverture de 50 x 50 cm environ) travers laquelle vous pourrez passer la tte et les paules pour examiner le toit de l'intrieur de la pice.
 
L'EXTERIEUR
Dposez des tuiles afin de tracer l'emplacement du cadre sur la face extrieure du toit (dimensions exactes: voir notice de montage). Prenez pour repres fixes le bord suprieur de la range de tuiles situe sous le rebord de la fentre et l'aplomb des tuiles bordant un côt de l'ouverture).
 
L'INTERIEUR
Il sera bien plus sr et plus simple de rester l'intrieur pour effectuer les travaux. Aux coins de l'emplacement prvu pour le châssis, plantez des clous ou percez le panneau isolant, puis reliez ces points, de l'intrieur, l'aide d'un cordeau au ou crayon, pour reprer le trac de l'ouverture.

 
LE FILM D'ETANCHEITE
Il arrive qu'un film d'étanchéité, et éventuellement un isolant comme la laine minérale, soient placés sous les tuiles. Découpez donc, au cutter, une ouverture dans le film, en conservant un bord de 10 cm de chaque côté. Ceci vous facilitera la suite des opérations.
 
LE PANNEAU ISOLANT
Très souvent, un panneau se trouve placé juste sous les tuiles ou les ardoises. Fait dans un matériau très léger nommé 'menuiserite', il offre une couche étanche supplémentaire. Ce type de panneaux se découpe tout simplement avec une scie à main, une scie sauteuse ou même une scie circulaire.
 
LES CHEVRONS
Si vous installez des fenêtres larges, vous serez probablement obligé de scier un tronçon d'un chevron (poutre verticale allant de la corniche au faîte). Dans ce cas tracez l'emplacement de la fenêtre en prolongeant ces lignes au-delà du (ou des) chevron(s) à scier, jusqu'au chevron suivant.
 
LE SCIAGE
Indiquez les traits de scie sur le chevron, non seulement sur la face mais aussi sur les côtés. Aidez-vous pour cela d'une équerre. Vous serez ainsi assuré de découper avec précision. Procédez de la même façon pour le traçage des traits supérieur et inférieur.
 
  LE RENFORT
Pour maintenir la solidité de la construction durant les travaux de découpe des chevrons, vous pouvez renforcer ces derniers à l'aide d'une traverse que vous fixerez, au-dessus du trait supérieur, à l'aide de serre-joints robustes, afin de relier les chevrons à découper à leurs voisins. Le sciage d'une panne (une poutre horizontale soutenant les chevrons) est une opération à éviter de préférence. Si vous devez tout de même l'effectuer, mettez des étais en place pour soutenir le toit. Vous ne les ôterez qu'une fois le cadre de la fenêtre définitivement fixé.

 
LE LATTIS
Sciez maintenant les lattes (pièces de bois soutenant une rangée de tuiles) à l'intérieur de l'espace prévu pour l'ouverture. Utilisez une scie à main ou une scie sauteuse. Découpez les lattes des deux côtés et, si nécessaire, renforcez-les à l'aide d'un chevron supplémentaire.
 
LE CHEVRON
Après les lattes, vous devrez également découper la portion de chevron se trouvant dans l'ouverture destinée à la fenêtre. Tenez votre scie bien droite et sciez en suivant soigneusement les traits.
 
LES CHEVETRES
Fabriquez deux chevêtres (poutres horizontales qui 'encadreront' le dormant de la fenêtre). Ils seront fixés (à l'aide de clous) contre la section du chevron tronqué et, à leurs extrémités, contre les deux chevrons intacts voisins.
 
POSITION DES CHEVETRES
Les chevêtres seront raccordés aux chevrons. D'autre part, la distance entre le dormant et les chevêtres doit être suffisante pour permettre par la suite une finition horizontale pour le rebord haut, verticale pour le rebord bas de la fenêtre (ceci afin de garantir une luminosité maximale).
 
LE CHEVRON D'APPOINT
Le chevron existant délimite le côté du dormant, dont vous reporterez les dimensions extérieures sur les chevêtres. Sciez ensuite un chevron supplémentaire qui prendra place entre les deux chevêtres, contre l'autre côté du dormant. Clouez-le aux chevêtres et au lattis.
 
LA FIXATION DU DORMANT
Clouez sur le rebord inférieur de l'ouverture une baguette de bois qui servira de support pour la fixation du dormant. Fixez ce dernier aux chevrons, en haut à droite et en bas à gauche. Vérifiez que ses diagonales soient égales, puis vissez les deux dernières fixations.
 
LA BAVETTE
Une fois le dormant monté, vous pouvez enlever la baguette de soutien, et placer la bavette sous la fenêtre. Cette bavette est le plus souvent en plomb. Après avoir replacé les tuiles contre le dormant, appliquez-la fermement en place.
 
LA SOUS-TOITURE
Les tuiles sont remises en place autour de la fenêtre. Elles devront parfois être raccourcies: tracez les découpes et utilisez une meuleuse d'angle. Au moment de replacer les tuiles (en partant du haut), fixez, le cas échéant, le film d'isolation autour du dormant.
 
LES RACCORDEMENTS
Vous devrez enfin effectuer les finitions d'étanchéité. Des raccordements en alu laqué en 'H' sont prévus pour les matériaux bombés comme les tuiles. Pour les matériaux plats, commme les ardoises, on utilise des raccordements en 'L'. Pressez-les fermement pour les emboîter, sur les dessus, le bas et le
 
LES FINITIONS INTERIEURES
L'espace entre la sous-toiture et le dormant représente un pont thermique. Il faut donc le combler à l'aide de mousse polyuréthane. Prévoyez également une isolation, s'il n'en existait pas auparavant, et un coffrage de panneaux d'aggloméré ou

 
LE MONTAGE
La dernière étape consiste à mettre le vantail mobile en place dans le dormant. Selon le type de fenêtre que vous avez choisi d'installer, référez-vous aux instructions données par le fabricant. Cette opération peut en effet différer d'un modèle à l'autre.
 
OUVERTURE A DISTANCE
Si la fenêtre se situe très haut (ce qui peut se produire en fonction de la pente du toit), un système d'ouverture à distance peut se révéler une nécéssité. Il existe des tiges métalliques spéciales, des cordons ou même des moteurs.
 
LE STORE
Pour éviter de subir un 'effet de serre', vous pouvez équiper votre fenêtre d'un store spécial. Il en existe qui assurent une occultation totale ou une protection thermique.

Installer un WC

 
L'AIRE D'UTILISATION
Les dimensions minimales du local abritant les WC sont de 90 cm sur 1 m. Pour des toilettes placées dans une salle de bains, prévoyez 20 cm de chaque côté de la cuvette et 30 à 40 cm à l'avant. Tenez compte des emplacements respectifs de l'arrivée d'eau et du conduit d'évacuation.
 
LES MODELES A CHASSE MURALE
Les chasses murales placées en hauteur se trouvent généralement à 210 cm du sol, en haut d'un long tuyau d'écoulement en PVC. Les chasses murales basses ne nécessitent qu'un tuyau d'écoulement assez court et sont, selon leur type, placées à environ 85 cm du sol.
 
LE WC MONOBLOC (COMPLET)
Les modèles que nous venons de décrire sont de plus en plus fréquemment remplacés par des modèles dits 'monobloc', ou 'duobloc'. Ceux-ci sont faits d'un réservoir vissé directement sur la cuvette, ce qui les rend plus faciles d'emploi pour les enfants et moins bruyants que les précédents.
 
LES WC SUSPENDUS
Dans la plupart des cas, la cuvette repose sur le sol. Il existe cependant des WC suspendus. Ces modèles facilitent grandement le nettoyage des alentours de la cuvette. Leur installation requiert toutefois la présence d'un mur solide et un espace suffisant, derrière celui-ci, pour le réservoir.
 
LA FORME DE LA CUVETTE
Vous pouvez opter pour un modèle (1) muni d'une plateforme qui recueille les excréments jusqu'au moment de leur évacuation: les éclaboussures sont ainsi exclues. Avec le modèle plus courant (2), les matières fécales tombent directement dans l'eau, ce qui évite la formation d'odeurs.

 
DEBRANCHEMENT DE L'ADMISSION
Si vous devez remplacer un WC ancien, commencez par fermer son robinet d'admission d'eau. Assurez-vous que le réservoir est vide. Puis démontez le réservoir. Débranchez le tuyau d'alimentation du réservoir à l'aide de la clé à molette ou, si les écrous sont bloqués, à l'aide de la pince serre-tu
 
LE DEMONTAGE DU RESERVOIR
Dévissez ensuite les écrous situés à chaque extrémité de la colonne de chasse (avec la clé à molette); si vous n'y parvenez pas, sciez la colonne à chaque bout. Otez du mur le réservoir, ses vis et supports. La colonne, souvent fixée au réservoir par un simple manchon, s'enlève facilement.
 
DEPOSE DE L'ANCIENNE CUVETTE
Dévissez les vis fixant la cuvette au sol et frappez-la pour éliminer le mastic qui la retient. Procédez de même au niveau de l'évacuation: les anciens tuyaux, en fonte ou porcelaine, étaient bien souvent raccordés directement à la toilette, avec un simple joint de mastic.
 
DEGAGER L'EVACUATION
Une fois la cuvette enlevée, éliminez les restes de mastic et autres gravats. Bouchez d'abord la buse d'évacuation avec un chiffon (pour éviter qu'il n'y tombe des débris), et cassez, au marteau et burin, les restes de l'ancien conduit, pour pouvoir placer le manchon-raccord de plastique.
 
LA SORTIE
La sortie (le siphon, ou dégorgeoir) est incluse dans la cuvette. Son type est à choisir selon l'emplacement de la buse d'évacuation de votre installation: si celle-ci sort du sol, vous aurez besoin d'une sortie en S. Si la buse sort du mur, il vous faudra une sortie en P (dite aussi en H).
 
LE MANCHON
Placez un manchon ou un coude de plastique, si nécessaire adapté avec une rallonge souple, sur la buse d'évacuation. Certains modèles sont légèrement coudés en S, afin que la sortie de la cuvette et la buse d'évacuation ne soient pas en regard. Le manchon assure un raccord parfaitement étanche.
 
MISE EN PLACE DE LA CUVETTE
Enfoncez maintenant, provisoirement, la sortie de la cuvette dans le manchon. Les vis de fixation au sol de l'ancienne et de la nouvelle cuvette sont parfois à la même place... si ce n'est pas le cas, posez la cuvette bien perpendiculairement au mur pour marquer l'emplacement des trous à percer sur le sol.
 
LE PERCAGE
Otez maintenant la cuvette pour pouvoir percer. Dans le béton ou la maçonnerie, des chevilles de plastique spéciales seront indispensables pour assurer la bonne tenue des vis. Prévoyez des vis de 7 cm (épaisseur du carrelage incluse). Pour des planchers, des vis de 5 cm suffiront.
 
PERCAGE EN BIAIS
Si vous devez percer de nouveaux trous pour fixer la cuvette au sol, il se peut que vous soyez obligé de placer les vis en biais. Dans ce cas, vous devez absolument percer les deux trous selon le même angle, ou la cuvette, soumise à des pressions différentes de chaque côté, risquerait de se casser.
 
HORIZONTALITE
Avec le niveau à bulles, vérifiez l'horizontalité de la cuvette. Certains WC sont fournis avec des patins de caoutchouc destinés à être placés sous le pied. L'autre méthode pour le positionnement précis de la cuvette consiste à injecter du mastic en grande quantité sous le bord du pied puis presser.

 
LE MANCHON-RACCORD
Enfoncez maintenant sur la sortie de la cuvette le manchon déjà en place sur la buse d'évacuation. La partie la plus étroite du manchon se trouve dans la buse, et sa partie la plus large devra donc recouvrir la sortie du WC.
 
LES CHEVILLES SPECIALES
Insérez les chevilles spéciales. Celles-ci sont munies d'un col synthétique qui vient entre la vis et la céramique de la cuvette, afin de protéger cette dernière. Il existe aussi des sets comportant les vis et des rondelles de matière plastique.
 
LE VISSAGE
Vissez les vis (inoxydables, en laiton) dans les chevilles avec un tournevis, la perceuse-visseuse étant ici rarement utilisable (le mieux est alors d'employer le tournevis coudé). Rabattez les capuchons de plastique sur la tête des vis et bouchez le joint entre cuvette et sol à la silicone sanitaire.
 
LE RESERVOIR
Vous pouvez maintenant visser le réservoir, dont le fond est muni de deux longs boulons, dans les trous de la cuvette correspondants. Des rondelles en caoutchouc assurent l'étanchéité entre la cuvette et la colonne intégrée du réservoir. Serrez les écrous (souvent du type 'papillon').
 
LA LUNETTE
Vous pouvez ensuite mettre en place la lunette des WC. Elle doit également être fixée à l'aide de longs boulons et d'écrous de type papillon, de rondelles d'étanchéité en caoutchouc et de petits capuchons de protection.
 
LE MECANISME DU RESERVOIR
Le fonctionnement des chasses modernes est simple: on soulève, par l'intermédiaire d'un levier, le clapet qui libère l'eau. Lorsqu'on actionne la commande de la chasse (en tirant ou poussant un bouton, selon les modèles), ce clapet remonte dans une cloche tandis que l'eau s'écoule dans la colonne. Le réservoir se vidant, un flotteur descend et commande l'ouverture d'un robinet à flotteur raccordé à l'arrivée d'eau. Ce robinet reste donc ouvert jusqu'à ce que le réservoir soit à nouveau plein. Après remplissage, le clapet du réservoir est maintenu en place par la pression de l'eau.
 
LA CLOCHE
La colonne de chasse, permettant l'écoulement dans la cuvette, est intégrée au réservoir. La cloche doit être montée sur cette colonne. La cloche se termine en bas par un petit tuyau d'écoulement qui aboutit sous le niveau de l'eau de la cuvette et atténue ainsi le bruit de la chute d'eau.
 
LE FLOTTEUR
Montez ensuite le robinet à flotteur, relié au flotteur lui-même par un petit levier. Ce robinet arrête l'arrivée d'eau une fois que le réservoir est rempli. Vous pourrez à ce moment régler la hauteur du flotteur, ce qui vous permettra de décider de la quantité d'eau contenue dans le réservoir.
 
LE LEVIER
Fixez le levier de chasse à la cloche, au moyen par ex. de crochets spéciaux. Le levier est en effet généralement muni de différents crochets pouvant être raccordés à la cloche à la hauteur de votre choix. Lorsque vous aurez déterminé la bonne position, placez le couvercle et vissez le bouton du réservoir

 
ADAPTATION DE L'ADMISSION
Si vous remplacez un ancien à réservoir mural haut par un monobloc, vous devrez adapter l'admission d'eau, c'est-à-dire en fait la raccourcir. Sciez la conduite d'alimentation à la hauteur du robinet à flotteur et montez un raccord à compression coudé.
 
LE ROBINET D'ARRET
Vous devrez monter un robinet d'arrêt sur le robinet à flotteur, toujours à l'aide d'un raccord à compression. Sciez un tuyau de longueur égale à la distance entre le coude de l'arrivée d'eau et le robinet d'arrêt et montez-le entre ces deux éléments (avec un raccord à compression).
 
LE NOUVEAU RACCORDEMENT
Sur les nouvelles installations, il arrive souvent que le robinet soit trop bas: dans ce cas, raccordez-le à l'aide d'un fin tuyau métallique, que vous plierez avec le ressort à cintrer (ou il risque de s'aplatir dans la courbe). Découpez-le à la scie à métaux ou au coupe-tubes.
 
LE RACCORDEMENT
Ce bout de tuyau sera fixé, à ses deux extrémités, par des raccords à vis (utilisez une clé à molette). Maintenant que tous les raccordements sont effectués, vous pouvez ouvrir le robinet d'arrêt pour remplir le réservoir. Pour finir, contrôlez bien son fonctionnement.
 
POMPES    
1. DEBIT:
C'est la quantité d'eau fournie par unité de temps. Le débit s'exprime en litres à la minute ou à l'heure. C'est une donnée importante lorsque la pompe doit alimenter plusieurs appareils en même temps.
2. PRESSION:
Elle se mesure en Bars. Un Bar correspond à la pression exercée par une colonne d'eau de 10 mètres. Il est important de connaître la pression acceptée des appareils de la maison. La pression à l'extrémité de la conduite est dite " pression résiduelle ".
3. DIFFERENCE DE NIVEAU D'EAU :
La différence entre le niveau d'eau le plus bas et l'emplacement de la pompe ne doit en général pas excéder 7 mètres. Le niveau de refoulement diffère selon le type de pompe.
4. PRATIQUE:
Beaucoup de maisons disposent d'un puits avec de l'eau souterraine ou de pluie, qui peut être très utilisable mais qui doit de toute façon être pompée à la surface. Les fidèles des méthodes rustiques peuvent opter pour une pompe à main en fonte. Moins esthétique mais plus pratique, on trouve le groupe hydrophore. Celui-ci ne pompera pas seulement l'eau en hauteur, il ajoutera également de la pression à l'eau, de façon à pouvoir par exemple alimenter les conduites d'eau dans la maison.
5. ECONOMIES D'EAU :
Tenter d'économiser l'eau et la consommer de manière plus rationnelle en utilisant, chaque fois que c'est possible, celle du puit ou de la citerne, offre un intérêt financier, mais aussi pour l'environnement. Une
     
1. UTILITE DES POMPES A EAU:
Une grande partie des besoins quotidiens en eau n'exige pas nécessairement la même qualité que celle de l'eau de ville potable (pour nettoyer la voiture, tirer la chasse du WC, arroser la pelouse). L'eau de ville reviendrait relativement chère. Il vaut mieux utiliser l'eau de pluie ou l'eau souterraine. Pour faire face à une inondation ou à un trop plein d'eau dans les caves, une pompe à eau convient. Il existe des pompes destinées à l'eau claire et d'autres destinées aux eaux souillées. Les pompes en général ne peuvent aspirer au-delà d'une colonne supérieure à 7 mètres.
2. POMPES A MAIN:
Une pompe à main doit être placée à proximité d'une citerne. La pompe en elle-même ne coüte pas cher, mais le débit est assez faible et nécessite surtout de l'huile de bras pour amener l'eau à la surface. La pompe peut également être placée à l'extérieur. Elle donne un bel effet rustique.
3. INSTALLER UNE POMPE A MAIN:
Une pompe à main est facile à installer. Montez-la sur un support robuste. Placez une crépine au bout du tuyau d'aspiration et plongez le tuyau dans le puit. Amorcez la pompe avec de l'eau et chassez l'air du tuyau en pompant. Après quelques instants, vous pouvez commencer à pomper l'eau de la citerne.
4. POMPES DE RELEVAGE :
Les pompes de relevage pompent l'eau vers le haut pour la laisser ensuite simplement s'écouler sur place (il n'y a donc pas du tout de pression). On ne s'en sert donc que pour pomper l'eau d'un endroit inondé en la laissant simplement s'évacuer. On s'en sert notamment pour assécher des caves.
5. POMPE DE RELEVAGE:
On place la pompe de relevage dans l'eau et on la branche pour amener un maximum d'eau vers la surface. On peut également placer en attente une pompe de relevage équipée d'un flotteur qui permet un déclenchement automatique de la pompe dès qu'un niveau d'eau déterminé est atteint.

   
1. GROUPES HYDROPHORES:
Les groupes hydrophores pompent de l’eau (à une profondeur de max. 7 mètres), mais l’amène sous pression. On les place à proximité d’une citerne ou d’un puits foré. On peut les utiliser pour alimenter la maison en un réseau séparé, par exemple pour les chasses d’eau et la machine à laver le linge.
2. FONCTIONNEMENT:
La mise en marche se fait automatiquement. Avec un groupe hydrophore traditionnel, la pompe aspire l'eau du puits et la refoule dans le soufflet de la chaudière. Selon la quantité d'eau pompée dans le réservoir, le volume de la vessie augmente, comprimant le coussin d'air tout autour.
3. FONCTIONNEMENT :
Lorsque le niveau d'eau prédéterminé est atteint et que le réservoir est "rempli", l'alimentation en eau est automatiquement coupée et la pompe s'arrête. Dès qu'il y a une demande en eau, la pression exercée dans le réservoir diminue. Lorsque le niveau descend, la pompe redémarre. Il doit toujours y avoir une réserve d'eau suffisante à pomper. Lorsque vous puisez de l'eau, la pression diminue dans le réservoir. Attention : lorsqu'il n'y a plus suffisamment d'eau disponible dans la citerne, la pression ne peut plus monter et la pompe ne peut plus tourner.
4. REGULATEUR DE PRESSION :
Il existe aussi des groupes hyperboloïdes avec régulateur de pression automatique. Ils fonctionnent sans réservoir et ne doivent pas disposer en permanence d'une réserve d'eau. La pompe s'arrête automatiquement si elle n'est plus alimentée.
5. MESURES LEGALES :
Si vous n'êtes pas propriétaire du bassin ou du cours d'eau dans lequel vous voulez prélever l'eau, prenez les renseignements nécessaires au préalable : l'autorisation de la commune ou du propriétaire vous sera indispensable.
 
1. REGULATEUR DE PRESSION:
Le fait de ne pas avoir de réservoir présente des avantages certains. Vous gagnez notamment une place considérable. Le désavantage est que la pompe s'enclenche et s'arrête fréquemment, c'est-à-dire à chaque demande d'eau. Cette pompe monte vite en pression.
2. PRINCIPE:
Une conduite part du puits vers la pompe. La pompe aspire l'eau du puits vers la surface. Avec un type traditionnel, l'eau est acheminée vers un réservoir et ensuite vers le robinet via une deuxième conduite. Les nouveaux types ne nécessitent plus de réservoir. L'eau est acheminée directement vers le robinet.
3. VALVE DE SECURITE:
A l'entrée du groupe, on monte une valve de sécurité. Sans ce clapet, la conduite d'alimentation en eau se viderait dès l'arrêt de la pompe. Le tuyau d'aspiration ainsi que tous les raccords doivent être suffisamment étanches. La plus petite fuite contribuerait à vider la conduite.
4. FILTRE:
Sur le clapet, il faut également prévoir un filtre. Vous pouvez soit acheter un clapet et un filtre directement combinés ou alors monter vous même le filtre. Le filtre doit purifier l'eau, de façon à ce qu'aucune saleté ou particule n'arrive dans la pompe. Il doit être nettoyé régulièrement.
5. RACCORDEMENT :
Afin de raccorder le tuyau d'alimentation, il existe des raccords spéciaux en PVC ou en laiton, équipés d'un côté d'un élément qui s'emboîte dans le tuyau, et de l'autre, d'un embout à pas de vis. Le raccordement peut être effectué sans colle.

     
1. REMPLISSAGE:
Sur la partie supérieure de l'appareil se trouve un bouchon de remplissage par lequel vous devez remplir la pompe avant de la faire démarrer pour la première fois. Un réservoir récolte aussi de petites quantités d'eau non utilisés afin d'éviter que la pompe ne se mette en fonction dans le cas d'une petite fuite.
2. DEBIT:
Pour alimenter rapidement plusieurs appareils dans une habitation de taille moyenne, il faut prévoir un groupe hydrophore d'un débit de 2000 à 3000 litres par heure. Plus le réservoir est important, moins la pompe déclenchera. La réserve disponible est dès lors plus importante.
3. CAPACITE DU RESERVOIR:
On peut prélever 30 l d'eau d'une chaudière d'une capacité de 100 l avant que la pompe s'enclenche. Il faut prévoir une chaudière d'une capacité de 100 à 200 l pour subvenir aux besoins quotidiens de plusieurs appareils. Pour l'alimentation d'un simple tuyau de jardin, un réservoir plus petit suffit amplement.
4. HAUTEUR D'ELEVATION:
On peut également brancher le groupe hydrophore pour améliorer la pression de la conduite d’eau (lors d’une absence, si on se trouve au bout du réseau de distribution en eau ou si on habite au-dessus d’une colline). On place dans ce cas deux ou plusieurs pompes en cascade.
5. INSTALLATION:
Si vous installez vous-même un groupe hydrophore, suivez scrupuleusement les instructions du manuel explicatif. Le groupe doit être installé dans un endroit sec, aéré et surtout à l'abri du gel. Pensez également à la facilité d'accès pour les entretiens ou les réparations éventuelles. Le groupe hydrogel doit être relié à une prise de terre. L'électromoteur de la pompe doit être protégé avec un interrupteur thermique. Les groupes ne doivent pas être huilés.
     
1. DEBIT ET PRESSION:
On peut calculer soi-même le débit nécessaire. Il dépend du nombre d'appareils à alimenter ainsi que du nombre de Bars nécessaire. La distance à parcourir ainsi que les résistances que rencontre l'eau (coudes) lors de son cheminement influencent la force de propulsion.
2. POMPE A MOTEUR A ESSENCE:
Si vous devez pomper de l'eau dans des endroits où vous ne disposez pas d'électricité, vous pouvez utiliser une pompe à moteur à essence (2 temps). Ce type d'appareil se met facilement en fonction en tirant simplement sur un câble de démarrage. Dès que le moteur démarre, il faut remplir d'eau.
3. POMPE POUR VIVIER:
Une pompe submersible se place juste en dessous de la surface de l'eau, avec, bien entendu, le tuyau du jet d'eau juste au-dessus. Vous pouvez installer la pompe sur un petit ïlot inondé au milieu ou au bord du vivier. Choisissez ce qui vous plaït dans la gamme des jets décoratifs.
4. POMPE DE FORAGE:
Contrairement au groupe hydrophore, la pompe de forage est placée directement dans l'eau et l'aspire directement. On l'utilise pour refouler l'eau qui se trouve à une profondeur supérieure à 7 mètres.
5. POMPE DE JARDIN:
Une pompe de jardin peut être assimilée à un groupe hydrophore, à la seule différence qu'elle ne s'arrête pas automatiquement selon la pression exercée. On l'utilise pour arroser le jardin avec de l'eau de pluie ou puisée d'un vivier.



SOUDER


   
ASSEMBLER DES METAUX :
Le soudage et le brasage sont deux techniques permettant l'assemblage permanent des métaux entre eux. Voici ce qui les distingue :
1.la nature des métaux à assembler ;
2.la nature du liant ou du métal d'apport permettant l'assemblage ;
3.la température à atteindre pour réaliser l'assemblage ;
4.la résistance mécanique de l'assemblage.
LE BRASAGE :
Braser deux pièces métalliques (de même nature ou non) revient à les assembler entre elles au moyen d'un liant, ou métal d'apport (alliage d'argent ou de cuivre), lui-même composé d'un autre métal que les pièces à assembler, et à température de fusion moins élevée que ces dernières.
LA TEMPÉRATURE :
Les métaux à braser doivent pouvoir être chauffés jusqu'à la température de fusion du métal d'apport, qui doit donc leur être adapté. La température du brasage tendre (à l'étain) est de 200°C, celle du brasage fort (argent, aluminium, cuivre, laiton) varie de 600 à 900°C, selon les brasures.
LE SOUDAGE :
Le soudage permet d'assembler entre eux deux éléments composés d'un même métal, en les faisant fondre localement, avec ou sans métal d'apport. Si l'on emploie un métal d'apport, il est généralement d'une composition de même nature que celle des pièces à souder et fond donc simultanément.
LA TEMPERATURE :
Pour obtenir la température de 1500°C nécessaire à la soudure, on a besoin d'une source de chaleur atteignant 3000 à 4500°C. La plupart des métaux courants fondent sous l'action d'une telle chaleur. La fusion ainsi obtenue garantit une solidité d'assemblage très supérieure à celle du brasage.

   
LE FER À SOUDER :
Le fer à souder à panne fine, avec sa puissance, permet de petits travaux fins comme en électronique par exemple. On trouve, pour les travaux plus lourds, des becs coniques ou en forme de marteau. Ceux-ci accumulent, au bout d'un certain temps, assez de chaleur pour fondre la soudure.
LE FER À SOUDER AU GAZ :
Pour des réparations rapides, vous pouvez utiliser un fer à souder autonome au gaz, qui ne nécessite aucunement l'alimentation électrique. Ces fers se rechargent avec des cartouches de gaz.
LA LAMPE À SOUDER :
Les lampes à souder sont généralement alimentées par des cartouches jetables (à percer ou à visser) de gaz liquide (butane ou propane, utilisable jusqu?à –15 °C). Elles peuvent être équipées de becs de diverses formes : il en existe notamment un modèle destiné à faciliter le brasage des bijoux.
LE CHALUMEAU :
Il est plus puissant que la lampe à souder et dispose d'une autonomie supérieure. Il est raccordé à de grandes bouteilles de butane ou de propane (généralement munies d'un détendeur). Son débit important lui permet d'atteindre des températures plus élevées que la lampe à souder (1500°C).
LES CHALUMEAUX BI-GAZ :
Ces outils consomment un mélange composé d'un gaz (butane, propane, acétylène) et d'oxygène. Un tel combustible permet d'atteindre des températures de 2800°C. Ces chalumeaux sont les outils les plus efficaces pour le brasage fort du laiton. Ils permettent également de souder.

   
LA CAPILLARITE :
Le brasage utilise le principe de la capillarité, qui est la propriété, pour un liquide, de se répandre entre deux corps solides jointifs ou seulement séparé par un jeu infime. Ce phénomène est aussi illustré par l'absorption du café par un morceau de sucre, dans lequel on voit monter le liquide.
LE BRASAGE TENDRE :
Le brasage tendre offre un assemblage de faible résistance mécanique, (pour connexions électriques, armatures d'abat-jour,) et étanche (conduites d'eau froide, couvertures de zinc, gouttières, plaques minces). Le métal d?apport utilisé est l'étain.
LE BRASAGE FORT :
Le brasage fort permet la réalisation d'assemblages plus complexes (cadres de vélo, portails), ou susceptibles de se dilater (gaz, chauffage central). On utilise pour cela des alliages à base d?argent, de cuivre ou d'aluminium. Un alliage riche en argent est plus malléable.
LE NETTOYAGE :
Avant d'assembler deux pièces, assurez vous qu'elles sont bien ébavurées (a la lime ronde). Vous pourrez ensuite les nettoyer en les ponçant au papier abrasif fin (sur une largeur de 2 cm). Les fines rayures ainsi obtenues permettront un meilleur accrochage du métal d'apport.
LE FLUX :
Ne posez plus les doigts sur les pièces, ce qui nuirait à l'adhérence du métal d'apport. Appliquez, avec une brosse, de la pâte à souder sur les parties à assembler, ce qui empêchera leur oxydation lors du chauffage (sur le métal oxydé, il n'y aurait plus d'adhérence).

   
LE MONTAGE :
La capillarité ne sera possible que si les pièces se recouvrent partiellement (assemblages d'éléments superposés, en T ou en angle), ou si elles s'emboîtent (raccords de tuyaux). Lissez un espace de 0,05 à 0,15 mm entre les pièces pour faciliter l'écoulement de la brasure à l'intérieur du joint.
LE CHAUFFAGE :
Il faut maintenant porter l'outil – fer électrique lent ou rapide, lampe à souder ou chalumeau – à la température requise : elle se situe, dans le cas du brasage tendre, entre 90 et 450°C. Approchez le fil d'étain de la source de chaleur pour vérifier si la température est atteinte.
PARE-FLAMME :
Si vous devez par exemple braser des conduites situées le long d'un mur, il est conseillé de protéger ce dernier en le masquant à l'aide d'un matériau ininflammable : un pare-flamme d'amiante est généralement fort efficace.
L'ASSEMBLAGE :
Une fois les métaux suffisamment chauffés, éloignez-en le fer ou la lampe, et appliquez le fil d'étain à la jonction des deux pièces :
En fondant, ce métal se répandra dans l'interstice. Poussez la baguette jusqu'à apparition d'un anneau autour du joint. Puis écartez le fil.
LE NETTOYAGE :
Eliminez l'excédent de soudure à l'aide d?un chiffon propre. Ne touchez en aucun cas à la soudure avant son complet refroidissement. Le joint réalisé demeurera sujet à l'oxydation : une couche de peinture peut prévenir cet inconvénient.
CONSEIL :
Selon le principe de la capillarité, la soudure peut se répandre aussi bien vers le bas que vers le haut. Mais vous pourrez mieux vérifier que votre travail est achevé en obligeant la soudure à monter, ce qui permettra aussi au trop plein de s'écouler de façon visible : vous éviterez les excédents.

   
AU CUIVRE OU A L'ARGENT
Pour exécuter un brasage fort avec une brasure à base de cuivre ou d'argent, procédez de même que pour le brasage tendre : le métal en fusion se répandra entre les pièces par capillarité. Dégraissez au préalable les parties à assembler en les ponçant au papier fin, puis enduise-les de flux antioxydant.
LA LAMPE À SOUDER :
La flamme de la lampe à souder est produite par la combustion d'un mélange de gaz butane ou propane avec l'oxygène de l'air. Cette flamme est moins puissante que celle du chalumeau oxy-acétylénique (voir plus loin), mais la température qu'elle fournit peut atteindre 700°C.
LE REGLAGE :
Le réglage de la lampe à souder est on ne peut plus simple. La force de la flamme varie en fonction du débit de gaz. Puis le réglage de l'arrivée d'oxygène permet d'obtenir une flamme bleue et puissante. Une règle à retenir : une flamme molle e rouge indique un manque d'oxygène.
LE CHAUFFAGE :
Chauffez maintenant le métal : le cuivre, jusqu'à ce qu'il devienne rouge sombre, le fer et l'acier jusqu'au rouge clair. A la différence du brasage tendre à l'étain, les éléments à assembler devront ici demeurer sous la flamme même pendant l'application de la brasure, mais pas cette dernière.
L'APPLICATION DE LA BRASURE :
Approchez la baguette de brasure, légèrement inclinée, sans l'exposer à la flamme. En règle générale, la quantité à appliquer est égale à une fois et demie le diamètre du tube. Dès que l'alliage s'est répandu, cessez de chauffer et laisser refroidir. Eliminez les excédents.
LE PRINCIPE :
Pour obtenir des assemblages encore plus résistants, on utilise un métal d'apport à base de laiton, dont le point de fusion se situe à 875°C. Ce type de brasage n'applique plus le principe de la capillarité, mais celui dit de « l'accrochage pelliculaire ».
LE CHALUMEAU :
Pour atteindre une température de 875°C, la lampe à souder ne sera pas suffisamment puissante. C'est pourquoi il faudra utiliser un chalumeau. Cet appareil se compose en fait de deux bouteilles, une de gaz et une d'oxygène, deux tuyaux d'alimentation et une lance.
LA PREPARATION :
Dégraissage et ponçage sont, ici aussi indispensables. Pour assembler des pièces dont l'épaisseur n'excède pas 4 mm, laissez entre elles une distance égale à la moitié de leur épaisseur. Les bords contigus des pièces épaisses de 4 à 10 mm devront être chanfreinés (90°) à la meuleuse d'angle.
LE POINTAGE :
En premier lieu, les deux pièces devront être assemblées par pointage à intervalles réguliers (distance : en règle générale,20 fois l'épaisseur du métal à braser). Cette opération préalable évite que les pièces ne s'écartent sous l'action de la chaleur.
LE SOUDO-BRASAGE :
Tenez d'une main le chalumeau, de l'autre la baguette de métal d'apport, symétriques et inclinés chacun de 45°. Déposez un cordon régulier (ce qui peut se faire en plusieurs passes pour les pièces épaisses). Si vous devez interrompre le cordon, reprenez toujours 1 cm en arrière.

LE POSTE DE SOUDURE :
Les postes de soudure permettent de souder électriquement. La plupart sont alimentés par le secteur (220 V), et sont donc équipés d'un fil trois brins et d'une simple prise de terre. Les postes les plus puissants, fournissant une intensité supérieure à 140 A, sont alimentés en triphasé.
 
Deux câbles sortent du poste de soudure : l'un sera relié à l'électrode, l'autre à la pince de masse, qui sera elle-même reliée à la pièce métallique à souder. Votre armoire de distribution électrique doit comporter un fusible de 16 A.
LE PRINCIPE :
Le type de soudure exécuté avec un poste à arc requiert une température très élevée. Cette température peut être obtenue grâce à un arc électrique, en fait un »éclair » de quelques mm de long reliant l'électrode du poste aux surfaces métalliques à assembler.
 

En frottant légèrement l'extrémité de l'électrode contre le métal des pièces, on provoque un court-circuit.
Celui-ci a pour résultat l'apparition d'une étincelle chauffant l'air entre les deux points de contact : c'est dans cette atmosphère très conductrice que se produit alors un arc électrique.

   
LE NETTOYAGE DES SURFACES :
La soudure à l'arc s'applique principalement à la fonte et l'acier. Ceux-ci doivent donc être dérouillés et nettoyés. Les bords à assembler peuvent donc être brossés énergiquement (brosse métallique) ou nettoyés à la meuleuse d'angle (au moyen d'accessoires spécialement prévus).
LES CHANFREINS :
Pour souder des pièces d'épaisseur n'excédant pas 4 mm, il n'est pas nécessaire de chanfreiner les bords jointifs. La distance entre eux sera égale à la moitié de leur épaisseur. Les pièces plus épaisses devront être chanfreinées à la meuleuse d'angle : ceci améliorera la pénétration de la soudure.
   
LES JOINTS :
Jusqu'à une épaisseur de 10-12 mm, les pièces pourront être chanfreinées en V à 60°, c'est-à-dire chaque chant biseauté à 30° (angle total : 60°). Pour les pièces plus épaisses, chanfreinez en X (en V dessus et dessous),ou, si vous ne pouvez les retourner, biseautez un seul chant à 45°.
LA SOUDURE EN ANGLE :
La soudure en angle ne nécessite aucune préparation spécifique. Les pièces de métal doivent être correctement alignées, un jeu très léger pouvant cependant être admis sur une portion de la longueur totale.
LE RÉGLAGE DE L'INTENSITÉ :
Placez les pièces à souder sur une surface lisse et reliez-en une à la pince de masse. Réglez, sur le poste, la bonne intensité de soudage et choisissez une électrode de diamètre adapté. Le tableau ci-dessous vous indique les valeurs recommandées.



   
L?AMORCAGE DE L'ARC :
Tenez d'une main le porte-électrode, de l'autre le masque. De préférence, amorcez l'arc sur une pièce martyre sur laquelle vous frotterez plusieurs fois l'électrode. Des étincelles se produisent. Relevez l'électrode jusqu'à 4-5 mm pour que l'arc se forme (vous l'entendrez crépiter).

Ramenez l'électrode à 2-3 mm de la pièce à souder. Le crépitement est maintenant régulier :
Il s'interrompra de manière irrégulière si vous tenez trop haut l'électrode, et cessera tout à fait si vous l'approchez trop de la surface. Le tour de main consiste donc à ne pas interrompre le courant.
LE POINTAGE :
Avant de procéder au soudage proprement dit, vous devrez assembler les deux pièces par pointage (point de soudure), afin qu'ils ne s'écartent plus ultérieurement. Commencez par déposer au centre, puis aux extrémités du joint, des points assez petits pour se fondre ensuite dans le cordon.
LE SOUDAGE :
Dès que l'arc est présent, il fait localement fondre les surfaces à souder, en émettant un important dégagement gazeux. Ces gaz repoussent en quelque sorte le métal en fusion, en formant des vaguelettes à sa surface.

Le cratère creusé par la chaleur est rempli par le métal de l'électrode en fusion, mélangé au métal de la pièce également fondu : c'est le cordon de soudure. Les vapeurs émises par la fusion de l'enrobage de l'électrode protègent le métal de l'oxydation et donnent à la soudure son aspect final.


   
LE SENS D?AVANCE :
Un droitier soudera de gauche à droite, un gaucher de droite à gauche. Tenez le porte-électrode incliné de 15° par rapport à la verticale. L'angle entre le joint à réaliser et l'électrode est donc de 75°. Soudez en « tirant », et non en « poussant. Surveillez bien l'arc et le cordon.
LE CORDON :
Un cordon bien exécuté doit présenter des stries régulières. Des stries en trop grand nombre indiquent que le soudage a été effectué avec une intensité trop faible. Une intensité trop élevée produit par contre un cordon plat, sale, déformé. Ce dernier doit être large de 3 à 4 fois l'épaisseur du métal.
LE PIQUAGE DU LAITIER :
Une partie de l'enrobage de l'électrode se répand sur la soudure tant que celle-ci est chaude. Ce dépôt, qui demeure sur la soudure refroidie, est nommé « laitier ». Le laitier ne doit jamais être inclus dans le cordon de soudure. Une fois froid, éliminez-le à l'aide du marteau de piquage.
LE BROSSAGE
Pour que vos joints de soudure aient un aspect soigné, frottez-les, après le piquage du laitier, à l'aide d'une brosse métallique. Vous pouvez aussi utiliser pour cela la meuleuse d'angle, équipée d'un accessoire spécial.
DIVERSES SOUDURES :
Si le vide à combler entre les deux pièces à soudes est large mais peu profond, vous pouvez procéder en plusieurs passes successives. Chaque cordon doit être débarrassé de son laitier et nettoyé à la brosse métallique avant l'exécution du suivant, afin d'offrir une adhérence correcte.

     
LE PRINCIPE :
Le poste de soudure MIG comporte un transformateur qui délivre, par l'intermédiaire de son câble de masse (relié par une pince à la pièce à souder) et du fil d'acier, une basse intensité. Le fil d'acier, enroulé sur une bobine placée sur le flanc de l'appareil, est transporté automatiquement.
     
MIG :
« MIG » est l'abréviation de « Metal Inert Gas » : ce soudage en atmosphère, inerte concerne donc des gaz rares, comme l'argon et l'hélium. On utilise, dans la plupart des cas, un mélange d'argon et de dioxyde de carboneCO2. C'est le « soudage semi automatique sous protection de gaz ».
L'ADJONCTION DE GAZ :
Lors du soudage MIG, seule une petite zone autour du joint est chauffée. Simultanément à l'alimentation en fil a lieu une adjonction de gaz, qui refroidit les surfaces et protège le métal contre l'action de l'air ambiant. Ceci prévient l?oxydation.
     
Le fil d'acier n'es pas enrobé, comme c'est le cas pour l'électrode du poste à souder, mais composé d'une âme entièrement métallique. Il ne se forme donc pas de laitier (dont l'élimination demande un certain travail), mais un beau cordon bien lisse.
     
L'ALIMENTATION EN FIL :
Avant de mettre en route un appareil MIG, il faut fixer le tuyau par lequel se fera l'alimentation en fil et en gaz. A l'extrémité de ce tuyau se trouve une lance avec un embout. Le rouleau destiné au fil est muni de deux fentes prévues pour fil de 0,6 et 0,8 mm.
La fente qui convient peut être choisie en tournant ce rouleau, qui, couplé à un autre, assure un transport en souplesse du fil.La vitesse de déroulement du fil se règle, sans paliers, à partir du panneau de contrôle. Une vis de réglage permet d'ajuster la pression exercée sur le fil.
Une fois enclenché le transport du fil jusqu'à l'embout du tuyau, ouvrez le détendeur de la bouteille d e gaz. L'appareil est maintenant prêt à fonctionner. En fixant la pince de masse sur la pièce à souder, vous fermez le circuit électrique : vous pouvez commencer.
   
POSTE OA :
Le brûleur, qui expulse un mélange d'oxygène et de gaz, est l'organe le plus important d'un équipement de soudure autogène. Le gaz associé à l'oxygène est l'acétylène, un gaz (hydrocarbure non saturé). Attention, ses fuites ne se remarquent pas.
LE MÉLANGE GAZEUX :
Le mélange gazeux s'effectue dans la lance du chalumeau. L'oxygène et l'acétylène y sont mis en présence , le premier à grande vitesse, le second sous basse pression. Ceci entraîne, au niveau de l'ouverture de la lance, une dépression provoquant l'aspiration de l'acétylène et permettant le mélange.
LES MANOMÈTRES :
Les manomètres dont sont pourvues les bouteilles jouent un rôle fort important : ils permettent de réduire en effet la pression, élevée à l'intérieur des bouteilles, jusqu'à une valeur permettant la production d'une flamme utilisable : 1 bar pour l'oxygène, 0,4 bar pour l'acétylène.
L'ALLUMAGE :
Ouvrez les deux vannes. Utilisez de préférence un briquet spécial pour enflammer le mélange gazeux. La flamme aura généralement l'aspect d'un panache jaune-blanc, ce qui est l'indication d'un mélange trop riche en acétylène. Elle apparaît également détachée de la buse.
LE DEBIT D'ACETYLENE :
Diminuez maintenant progressivement le débit d'acétylène, jusqu'à ce que la flamme « recolle » à la buse. Commencer par un excès d'acétylène pour en diminuer ensuite le débit est le meilleur moyen de s'assurer d'un réglage optimal pour le soudage.

   
REGLAGE DU DEBIT D'OXYGENE
Augmentez maintenant progressivement le débit d'oxygène, jusqu'à ce qu'un beau panache blanc se forme. Ce réglage doit être effectué avec précision. Un excès d'oxygène est nuisible à la qualité de la soudure. Si nécessaire, diminuez le débit d'oxygène, puis reprenez le réglage.
LA ZONE DE CHAUFFE :
Pour que la chaleur soit répartie au mieux sur les matériaux à souder, il est important d'utiliser la zone la plus chaude de la flamme, dite « zone réductrice » (le bout du dard).
LA TENUE DU CHALUMEAU :
Inclinez la lance de 42° par rapport à la ligne de soudure. Le dard, la partie la plus blanche de la flamme, effleurera les parties à souder sans les toucher. Poussez la lance vers l'avant (au contraire du travail à l'arc électrique). La température élevée fondra ensemble les bords des deux pièces.
LE RETOUR DE FLAMME :
Un retour de flamme pourrait avoir des conséquences très sérieuses. Si la flamme sortait de la lance avant l'embout, une explosion pourrait se produire en aval dans la lance, au niveau du détendeur ou même du capuchon de la bouteille. Un dispositif de sécurité est donc indispensable.
L'ARRET DU CHALUMEAU :
On ferme d'abord, au niveau de la lance, le robinet d'acétylène, puis celui d'oxygène, et enfin la vanne d'acétylène de la bouteille, avant de rouvrir l'extrémité de la lance : c'est indispensable afin que le gaz restant s'échappe du détendeur, de la lance et du brûleur.
Ensuite on ferme également la vis de débit de la bouteille d'acétylène, puis la vanne de la bouteille d'oxygène. Procédez comme précédemment en ouvrant, puis fermant le robinet d'oxygène au niveau de la lance, afin d'en laisser échapper tout le gaz restant.

   
MESURES DE SECURITE :
Ne laissez pas de produits inflammables dans un local où vous utiliser chalumeau ou lampe à souder. Ne laissez pas ces appareils à la portée des enfants. Entreposez-les dans un local tempéré. Ne dirigez jamais la flamme sur des tuyaux ou bouteilles de gaz. Utilisez un pare-flamme.
LE MATÉRIEL ALIMENTAIRE :
Si vous voulez étamer du matériel alimentaire (une louche par exemple), n'utilisez que de l'étain pur, sans décapant incorporé. Etalez, à la brosse, une graisse spéciale. Chauffez le métal jusqu'à ébullition de la graisse, et laissez l'étain fondre dessus. Lissez-le avec un chiffon humide.
LE SOLEIL :
Ne travaillez jamais au soleil si vous utilisez du gaz en bouteilles, à moins de pouvoir placer celles-ci à l'ombre. Sinon, la chaleur provoquerait une surpression gênante pour votre travail.
LES ETAUX :
Si vous utilisez un étau pour maintenir les pièces à assembler, employez également des mordaches, c'est-à-dire des pièces de plomb ou d'aluminium destinées à protéger à la fois l'étau de la flamme, et les pièces à souder des marques des mâchoires.

Monter une étagère

 

 

   
16. ANGLES DROITS
Vous pouvez placer des étagères dans un renfoncement selon la méthode décrite plus haut, mais aussi fixer les supports pour les tablettes sur les parois latérales. A condition que les murs soient bien perpendiculaires au mur du fond (contrôlez à l’aide d’une équerre).
17. TASSEAUX
La première possibilité consiste à poser horizontalement des tasseaux de bois. Découpez-les à la longueur voulue, et vissez-les sur les parois
latérales du renfoncement. Si vous désirez par la suite visser les étagères aux tasseaux, choisissez plutôt des cornières métalliques perforées.
18. SYSTEME MOBILE
Si les parois latérales sont en bois, vous pouvez aussi opter pour un système à supports mobiles. Percez dans les parois des trous dans lesquels vous pourrez ensuite placer directement les taquets destinés à recevoir les tablettes.
19. REPORTER
Pour reporter d’une paroi à l’autre les repères tracés pour les supports, ne mesurez pas en partant du sol ou du plafond. Cela pourrait conduire à des erreurs. La solution est de tenir entre les deux parois une tablette portant un niveau à bulles, et de tracer les lignes aux deux extrémités, ou d’utiliser un niveau-tube.
20. NOUVEAUX PANNEAUX
Si les parois latérales du renfoncement ne sont pas verticales ou perpendiculaires au mur du fond, adaptez la forme des tablettes ou montez de nouveaux panneaux latéraux (et éventuellement de fond). Fixez-les aux parois existantes sur des cales biseautées en bois. Des lattes masqueront ensuite les fentes.

 

. MODELE SIMPLE EN BOIS
Vous pouvez réaliser un rayonnage simple en assemblant 4 tasseaux (de 45x45 par exemple) entre eux avec de la baguette ronde, en haut et en bas. Sur la hauteur intermédiaire, des tourillons fixés dans les tasseaux vous permettront de poser les tablettes. Vous pourrez également en placer sur les baguettes.
22. CORNIERES METALLIQUES
Les cornières métalliques perforées à assembler à l’aide d’écrous offrent une ernative intéressante. Renforcez-les au besoin avec des plaques d’angle. On utilise généralement du contreplaqué pour les étagères. Si l’ensemble ne vous paraît pas assez solide, fixez-le au mur pour éviter qu’il ne bascule.
23. RAYONNAGE FIXE
Si vous désirez un rayonnage assez important, il devra être bien stable. Si vous utilisez des panneaux mélaminés ou de bois massif, vous pourrez y pratiquer des encoches jusqu’à mi-largeur afin qu’ils s’assemblent parfaitement. Découpez les encoches à la scie et au ciseau à bois, ou à la défonceuse.
24. SUBDIVISION
Le rayonnage ne doit pas nécessairement être composé de tablettes symétriques. Vous pouvez jouer sur leur disposition, et associer des tablettes de largeurs différentes. Dessinez d’abord un plan sur lequel vous numéroterez les panneaux, puis reportez ces chiffres sur les panneaux.
25. BANDE DE PLACAGE
Le bois massif est suffisamment décoratif, mais si vous utilisez du mélaminé ou de l’aggloméré, les chants ne sont généralement pas esthétiques. Appliquez sur les chants des tablettes une bande de placage, à l’aide d’un fer à repasser qui fera fondre la couche thermocollante pour que la bande adhére.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations provenant des sites internet
 www.brico.be , www.castorama.fr,  www.leroymerlin.fr ...